Le mode opératoire des attaques des bases de l'armée somalienne est connu. Les shebabs lancent d'abord une voiture piégée contre le portail puis tentent d'investir les lieux les armes à la main. C'est ce qui s'est passé mercredi à Qoryoley, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Mogadiscio. Un kamikaze s'est élancé sur un pont menant à l'enceinte militaire et s'est fait exploser. Des groupes en armes ont ensuite harcelé les troupes réduites à se défendre. Selon plusieurs sources, de l'armement aurait été volé avant le retrait des assaillants.
Cette attaque survenait quelques heures après un premier assaut contre une autre base dans des circonstances similaires, à Ceel-Salini, à une trentaine de kilomètres de là. Un gradé de l'armée somalienne a affirmé à l'AFP qu'elles avaient toutes les deux été repoussées avec l'aide de la force de l'Union africaine, l'Amisom.
Et dans la même matinée, au Kenya cette fois, c'est un autobus conduisant des civils de Mandera à Nairobi qui a été pris dans une embuscade. Au moins trois passagers ont été abattus. Depuis le début de l'année, les jihadistes ont multiplié les opérations au-delà de la frontière dans le but d'y affirmer leur présence, y compris le 5 janvier contre des intérêts militaires américains, jurant que le Kenya « ne serait jamais en sécurité ».
Cette attaque survenait quelques heures après un premier assaut contre une autre base dans des circonstances similaires, à Ceel-Salini, à une trentaine de kilomètres de là. Un gradé de l'armée somalienne a affirmé à l'AFP qu'elles avaient toutes les deux été repoussées avec l'aide de la force de l'Union africaine, l'Amisom.
Et dans la même matinée, au Kenya cette fois, c'est un autobus conduisant des civils de Mandera à Nairobi qui a été pris dans une embuscade. Au moins trois passagers ont été abattus. Depuis le début de l'année, les jihadistes ont multiplié les opérations au-delà de la frontière dans le but d'y affirmer leur présence, y compris le 5 janvier contre des intérêts militaires américains, jurant que le Kenya « ne serait jamais en sécurité ».
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