Ces élections anticipées sont censées restaurer la paix dans le royaume. Depuis des mois,le Premier ministre Thomas Thababe et son adjoint Mothetjoa Metsing s'affrontent au sein d'un gouvernement de coalition. Thabane a d'ailleurs accusé son adjoint d'avoir voulu le renverser en aout dernier avec l'aide de l'armée.
L'organisation régionale, la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui a négocié ces élections espère qu'elles mettront fin à deux années de crise au sein du gouvernement. La campagne électorale a été relativement calme, mais la tension reste vive, notamment depuis une fusillade au début du mois, entre des soldats et des gardes du corps du Premier ministre. La SADC a déployé plusieurs centaines de policiers pour sécuriser la ville et prié l'armée de se faire discrète et de rester dans ses casernes.
Aucune majorité absolue ne devrait se dessiner à l’issue de ce scrutin. Mais les analystes prévoient des troubles en cas de victoire de l'actuel Premier ministre Thabane, vu comme le candidat de l'Afrique du Sud. Selon de nombreux observateurs, la médiation a certes permis d'organiser de nouvelles élections, mais sans régler les conflits, à commencer par celui entre l'armée et la police.
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