Telle une saignée ! Mor Talla Guèye Niit Dof, Siir Tige activiste, Oustaz Assane Seck prédicateur, Cheikh Oumar Diop Pastef, Fadilou Keita, Bilal Diatta, Dr Seydou Diallo Pastef pour ne citer que ceux-là. Tout ce beau monde a recouvré la liberté en cette après-midi de jeudi. Ce jeudi donc, contrairement aux autres « jeudi noir » pourrait être dénommé « jeudi blanc » ou de toute autre couleur. Mais vraiment sauf jeudi noir.
La vague de libération des prisonniers politiques fait elle suites à la main tendue de Macky Sall pour décrisper le climat politique, ou pour répondre à des incessantes pressions de la rue, de la classe politique et même de la communauté internationale ? Les raisons pour le moment ne sont pas importantes. Ce qui importe pour l’heure. C’est que ces élargissements de prisonniers soulageront bien des pères et des mères de famille mais également des épouses et des enfants. Pour qui, de jour en jour s’assombrissait l’horizon. Car il est dur de s’imaginer son proche en prison. Une épouse de l'un des célèbres prisonniers cités plus haut confiait un jour, « juste à l’idée de penser que mon mari dort en prison chaque nuit loin de ses enfants me donne des envies démesurées de mettre fin à ma vie ».
Cependant, il est très à saluer ce geste, pas du tout anodin et pas du tout spontané de la part du camp du pouvoir. Mais il ne faut pas perdre de vue ces milliers de jeunes anonymes emprisonnés et capturés pendant qu’ils manifestaient ou simplement pendant qu’ils étaient au mauvais moment et au mauvais endroit. Ils sont des centaines dans les geôles. Ceux-là ne sont ni Abdou Karim Gueye Xrum Xax, ni Niit Doff encore moins Oustaz Assane Seck mais plutôt Papis, Lemzo ou Omzo, aimant prendre chaque matin une tasse de café Touba chaud chez le Baye Fall du coin. Ceux-là, également leur combat doit être porté par les droits de « l’hommiste ».
La vague de libération des prisonniers politiques fait elle suites à la main tendue de Macky Sall pour décrisper le climat politique, ou pour répondre à des incessantes pressions de la rue, de la classe politique et même de la communauté internationale ? Les raisons pour le moment ne sont pas importantes. Ce qui importe pour l’heure. C’est que ces élargissements de prisonniers soulageront bien des pères et des mères de famille mais également des épouses et des enfants. Pour qui, de jour en jour s’assombrissait l’horizon. Car il est dur de s’imaginer son proche en prison. Une épouse de l'un des célèbres prisonniers cités plus haut confiait un jour, « juste à l’idée de penser que mon mari dort en prison chaque nuit loin de ses enfants me donne des envies démesurées de mettre fin à ma vie ».
Cependant, il est très à saluer ce geste, pas du tout anodin et pas du tout spontané de la part du camp du pouvoir. Mais il ne faut pas perdre de vue ces milliers de jeunes anonymes emprisonnés et capturés pendant qu’ils manifestaient ou simplement pendant qu’ils étaient au mauvais moment et au mauvais endroit. Ils sont des centaines dans les geôles. Ceux-là ne sont ni Abdou Karim Gueye Xrum Xax, ni Niit Doff encore moins Oustaz Assane Seck mais plutôt Papis, Lemzo ou Omzo, aimant prendre chaque matin une tasse de café Touba chaud chez le Baye Fall du coin. Ceux-là, également leur combat doit être porté par les droits de « l’hommiste ».
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