C’est le premier responsable politique libyen à démissionner officiellement à cause de la loi d’exclusion politique. Cette démission n’est que la première d’une série qui s’annonce longue. Entre dix à trente députés devraient également être concernés par la loi qui entre en vigueur le 5 juin.
La loi avait été adoptée sous la pression de groupes d’hommes armés qui avaient assiégé deux ministères au début du mois. Adel Garyani, l’un des porte-parole de ces groupes, a estimé cette démission « satisfaisante ». Il espère que ceux touchés par la loi suivront l’exemple.
Ce groupe, qui dit être constitué d’anciens rebelles, a demandé à obtenir des sièges d’observateurs au Parlement pour « surveiller » les travaux de l’Assemblée. Selon lui, 13 ministres devraient aussi être concernés par cette loi. « S’ils nous donnent une bonne raison de reprendre le siège, nous le ferons » a-t-il menacé, au cas où certains refuseraient de démissionner.
Une députée du deuxième parti majoritaire au Parlement, affilié aux Frères musulmans, s’est également dite satisfaite. Selon elle, « il est temps que les gens comprennent qu’il n’est plus possible d’être président à vie en Libye ».
Les députés devraient élire un nouveau président de l’Assemblée dans les prochains jours.
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