
Pour Me Diop, cette loi d’amnistie aurait dû être purement et simplement abrogée, comme cela avait été promis lors des précédentes élections. "On avait proposé aux Sénégalais et promis aux Sénégalais d'abroger la loi d'amnistie. C'est ce qu'ils avaient vendu aux Sénégalais et les Sénégalais ont voté pour la mouvance présidentielle", a-t-il déclaré. En conséquence, il estime qu'il n’était pas nécessaire de recourir à une interprétation de cette loi, mais plutôt de respecter l'engagement pris et de passer à son abrogation.
Selon l'ex-directeur de Dakar Dem Dikk, cette interprétation est un moyen détourné de modifier une loi qui ne correspond plus à l’engagement politique pris par la majorité en place. "Cette loi d'interprétation n’avait pas lieu d’être. Parce qu'elle modifie. Quelqu'un qui n'a pas été d'accord n'a pas à l'interpréter", a souligné Me Diop. Il a ajouté que, si le gouvernement souhaitait toujours une forme de réconciliation, il devait d’abord abroger la loi d’amnistie, puis, s’il en avait la majorité, proposer une nouvelle législation que la société pourrait discuter sereinement.
Le leader d’AG/JOTNA a également souligné la division qu'entraîne cette loi parmi les Sénégalais. "Le pays est divisé, les organisations civiles ne sont pas d'accord. Même les gens qui sont aujourd'hui au pouvoir ne sont pas d'accord", a-t-il déclaré, pointant les tensions sociales exacerbées par ce projet législatif.
Me Moussa Diop a exprimé sa conviction que cette loi, sous prétexte de protection des droits politiques, vise à préserver certains acteurs impliqués dans des actes violents. Pour lui, la loi permettrait à certains responsables d’échapper à la justice simplement en se revendiquant d’une motivation politique, une démarche qui selon lui est injuste. "Il suffit de dire que je faisais de la politique, je manifestais pour des raisons politiques, vous êtes sauvés", a-t-il déploré.
La loi d’amnistie interprétée semble donc, selon Me Diop, servir à protéger certains individus impliqués dans la violence politique, au détriment de la justice équitable et du respect des principes de droit. Pour l'avocat, cette démarche risque non seulement de fragiliser la confiance de la population dans les institutions, mais aussi de mettre en danger la sécurité des forces de défense et de sécurité, dont certains éléments ont été victimes de violences, comme l'attaque avec des briques par des manifestants lors de précédentes émeutes.
Selon l'ex-directeur de Dakar Dem Dikk, cette interprétation est un moyen détourné de modifier une loi qui ne correspond plus à l’engagement politique pris par la majorité en place. "Cette loi d'interprétation n’avait pas lieu d’être. Parce qu'elle modifie. Quelqu'un qui n'a pas été d'accord n'a pas à l'interpréter", a souligné Me Diop. Il a ajouté que, si le gouvernement souhaitait toujours une forme de réconciliation, il devait d’abord abroger la loi d’amnistie, puis, s’il en avait la majorité, proposer une nouvelle législation que la société pourrait discuter sereinement.
Le leader d’AG/JOTNA a également souligné la division qu'entraîne cette loi parmi les Sénégalais. "Le pays est divisé, les organisations civiles ne sont pas d'accord. Même les gens qui sont aujourd'hui au pouvoir ne sont pas d'accord", a-t-il déclaré, pointant les tensions sociales exacerbées par ce projet législatif.
Me Moussa Diop a exprimé sa conviction que cette loi, sous prétexte de protection des droits politiques, vise à préserver certains acteurs impliqués dans des actes violents. Pour lui, la loi permettrait à certains responsables d’échapper à la justice simplement en se revendiquant d’une motivation politique, une démarche qui selon lui est injuste. "Il suffit de dire que je faisais de la politique, je manifestais pour des raisons politiques, vous êtes sauvés", a-t-il déploré.
La loi d’amnistie interprétée semble donc, selon Me Diop, servir à protéger certains individus impliqués dans la violence politique, au détriment de la justice équitable et du respect des principes de droit. Pour l'avocat, cette démarche risque non seulement de fragiliser la confiance de la population dans les institutions, mais aussi de mettre en danger la sécurité des forces de défense et de sécurité, dont certains éléments ont été victimes de violences, comme l'attaque avec des briques par des manifestants lors de précédentes émeutes.
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