Le district sanitaire de Richard-Toll fait face à un taux alarmant de prévalence de la bilharziose génitale féminine, dépassant les 65 %, selon une étude menée en 2024 par le Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN).
Selon Ismaila Mbaye, responsable du volet éducation et santé du district, les résultats de l’étude montrent que la maladie est largement répandue, notamment dans les villages situés autour de la commune.
« Cette étude révèle une prévalence toujours très élevée, avec des cas détectés dans plusieurs villages situés aux alentours de la commune de Richard-Toll », a-t-il indiqué au micro d’Aps.
L’étude, qui s’est principalement concentrée sur les femmes, visait également à détecter d’autres pathologies pouvant être associées à la bilharziose. « Les résultats ont permis d’identifier des cas d’infections sexuellement transmissibles (IST), qui peuvent favoriser la propagation de cette maladie », a précisé M. Mbaye. Il a ainsi exhorté les femmes, notamment celles vivant en dehors de la commune, à participer aux prochaines campagnes de dépistage.
Dr Ndèye Mbacké Kane, coordinatrice du Programme national de lutte contre les MTN, a rappelé que le district sanitaire de Richard-Toll est considéré comme « le berceau de la bilharziose » au Sénégal. « Cette enquête confirme que la bilharziose constitue un problème de santé majeur dans cette zone. Il est crucial que les femmes se fassent consulter afin de prévenir les infections, les complications de grossesse et d’autres maladies associées », a-t-elle souligné.
Face à cette situation préoccupante, elle a appelé les autorités sanitaires, les acteurs locaux et les « bajenou gox » à intensifier les campagnes de sensibilisation. L’objectif est d’atteindre une baisse significative du taux de prévalence d’ici 2030 grâce à une mobilisation accrue de la communauté locale.
À l’en croire, cette ambition passe par une mobilisation accrue des communautés locales, un renforcement des campagnes de sensibilisation, une augmentation des consultations médicales pour les femmes exposées.
Selon Ismaila Mbaye, responsable du volet éducation et santé du district, les résultats de l’étude montrent que la maladie est largement répandue, notamment dans les villages situés autour de la commune.
« Cette étude révèle une prévalence toujours très élevée, avec des cas détectés dans plusieurs villages situés aux alentours de la commune de Richard-Toll », a-t-il indiqué au micro d’Aps.
L’étude, qui s’est principalement concentrée sur les femmes, visait également à détecter d’autres pathologies pouvant être associées à la bilharziose. « Les résultats ont permis d’identifier des cas d’infections sexuellement transmissibles (IST), qui peuvent favoriser la propagation de cette maladie », a précisé M. Mbaye. Il a ainsi exhorté les femmes, notamment celles vivant en dehors de la commune, à participer aux prochaines campagnes de dépistage.
Dr Ndèye Mbacké Kane, coordinatrice du Programme national de lutte contre les MTN, a rappelé que le district sanitaire de Richard-Toll est considéré comme « le berceau de la bilharziose » au Sénégal. « Cette enquête confirme que la bilharziose constitue un problème de santé majeur dans cette zone. Il est crucial que les femmes se fassent consulter afin de prévenir les infections, les complications de grossesse et d’autres maladies associées », a-t-elle souligné.
Face à cette situation préoccupante, elle a appelé les autorités sanitaires, les acteurs locaux et les « bajenou gox » à intensifier les campagnes de sensibilisation. L’objectif est d’atteindre une baisse significative du taux de prévalence d’ici 2030 grâce à une mobilisation accrue de la communauté locale.
À l’en croire, cette ambition passe par une mobilisation accrue des communautés locales, un renforcement des campagnes de sensibilisation, une augmentation des consultations médicales pour les femmes exposées.
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