Après plusieurs années de pratique de l'excision, Fatou Sané prend conscience de son danger pour la santé de la jeune fille et décide enfin de l'abandonner. Âgée de la cinquantaine, elle revient sur son passé d’exciseuse à Mbour et nous raconte comment l’ONG ActionAid lui a ouvert les yeux. D’après son récit, cette pratique d’exciser les filles lui a été transmise de génération en génération, elle l’a hérité de ses ancêtres qui en avaient fait une tradition. Dans sa communauté cette pratique est très courante. Toutefois, elle ne compte plus les filles qu’elle a eu à exciser.
Fatou Sané soutient que c’est en toute méconnaissance des conséquences néfastes pour la santé des filles qu’elle exerçait ce métier. Aujourd’hui, elle est devenue consciente grâce à l’ONG Actionaid qui a mené des séances de sensibilisation dans son village, des risques liés à l’excision et les problèmes gynécologiques qui y sont associés. En plus de cela, des sages-femmes lui ont montré des photos et des vidéos des organes géniaux des femmes excisées. Ce qui fut un choc pour elle. Après le dépôt du couteau de l’excision, Fatou Sané compte sensibiliser ses voisines sur la nécessité de l’abandon de cette pratique.
Très septique au début pour abandonner l’excision, à cause de « l’incompréhension des gens », qui qualifiaient leurs ancêtres de « sauvage et de barbares ». L’ancienne exciseuse renseigne que les populations qui voulaient leur faire abandonner cette pratique ne savaient pas quels mots utilisés pour les convaincre. Raison pour laquelle de nombreuses exciseuses sont en colère de voir leurs ancêtres être dénigrés dans les médias. Ainsi, elle appelle les autorités concernées a utilisé le bon ton et a favorisé le dialogue, mais aussi à leur montrer des preuves ( photos, vidéos…), sur les conséquences des MGF sur la santé de la femme. À l’en croire c’est à cause de l’ignorance qui fait que cette pratique perdure toujours au Sénégal.
Fatou Sané soutient que c’est en toute méconnaissance des conséquences néfastes pour la santé des filles qu’elle exerçait ce métier. Aujourd’hui, elle est devenue consciente grâce à l’ONG Actionaid qui a mené des séances de sensibilisation dans son village, des risques liés à l’excision et les problèmes gynécologiques qui y sont associés. En plus de cela, des sages-femmes lui ont montré des photos et des vidéos des organes géniaux des femmes excisées. Ce qui fut un choc pour elle. Après le dépôt du couteau de l’excision, Fatou Sané compte sensibiliser ses voisines sur la nécessité de l’abandon de cette pratique.
Très septique au début pour abandonner l’excision, à cause de « l’incompréhension des gens », qui qualifiaient leurs ancêtres de « sauvage et de barbares ». L’ancienne exciseuse renseigne que les populations qui voulaient leur faire abandonner cette pratique ne savaient pas quels mots utilisés pour les convaincre. Raison pour laquelle de nombreuses exciseuses sont en colère de voir leurs ancêtres être dénigrés dans les médias. Ainsi, elle appelle les autorités concernées a utilisé le bon ton et a favorisé le dialogue, mais aussi à leur montrer des preuves ( photos, vidéos…), sur les conséquences des MGF sur la santé de la femme. À l’en croire c’est à cause de l’ignorance qui fait que cette pratique perdure toujours au Sénégal.
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