La gestion des ressources humaines et financières du ministère de la Santé et de l'Action sociale (MSAS) a fait l'objet d'un contrôle et d'audit demandés par le nouveau ministre Dr Ibrahima Sy. Face à la presse ce mercredi, ce dernier a mis en lumière des irrégularités significatives. " Un récent contrôle réalisé par la Direction de la Solde pour harmoniser les bases de données avec celles du MSAS a révélé l'irrégularité de 1 080 agents. Parmi eux 480 agents présents dans la base de données du MSAS mais absents de celle de la solde. 600 agents inscrits dans le fichier de la solde sont absents de la base du MSAS. Parmi ces agents, 142 ont été retrouvés dans les structures de santé, tandis que 399 agents étaient payés depuis plus de dix ans sans exercer de fonction pour le ministère", a révélé le nouveau ministère de la Santé.
Celui-ci a indiqué qu' "une procédure de régularisation est en cours, avec la préparation de dossiers à soumettre à l'agent judiciaire de l'État."Dr Sy a expliqué que le financement des salaires des agents contractuels du MSAS repose sur une provision budgétaire limitée à huit mois, alors qu'elle devrait couvrir une année entière. "Ce décalage engendre des difficultés de paiement des salaires dès le mois de septembre, nécessitant une révision de la planification budgétaire pour stabiliser les rémunérations", a-t-il déclaré.
Le Sénégal a signé en septembre 2021, un contrat avec le mécanisme AVAT de l'Union Africaine pour l'achat de 5 329 537 doses de vaccins Johnson & Johnson pour un montant de près de 47,6 millions de dollars. Sur cette commande, 4 838 400 doses restant à livrer ont finalement été programmées pour destruction en Belgique, suite à l'instruction du gouvernement en février 2024. Depuis sa prise de fonction, le ministre de la Santé actuel a confié avoir demandé la suspension de cette destruction et cherche, avec l'appui du ministère des Finances, à réorienter les fonds non utilisés pour renforcer le système de santé.
Un autre audit indépendant a révélé " un détournement de 42,5 millions de FCFA entre 2015 et 2018 dans le cadre du Projet d'Appui à la Santé de la Mère et de l'Enfant (PASME) à Kolda (sud). Ce projet, soutenu par l'Agence Française de Développement (AFD), devait financer des infrastructures sanitaires, mais des fonds ont été détournés, entraînant la suspension du projet et la perte d'un financement de près de 7,1 millions d'euros. L'AFD a également exigé le remboursement des fonds détournés."
Un budget d'investissement de 1 000 milliards de FCFA a été mobilisé entre 2013 et 2023 pour renforcer le système de santé sénégalais. Cependant, un diagnostic du ministre révèle que "l'impact de ces fonds reste limité. Le budget du MSAS représente actuellement 9 % du budget national, bien en deçà des 15 % recommandés au niveau communautaire, mettant en évidence un besoin urgent de financement pour le secteur."
Celui-ci a indiqué qu' "une procédure de régularisation est en cours, avec la préparation de dossiers à soumettre à l'agent judiciaire de l'État."Dr Sy a expliqué que le financement des salaires des agents contractuels du MSAS repose sur une provision budgétaire limitée à huit mois, alors qu'elle devrait couvrir une année entière. "Ce décalage engendre des difficultés de paiement des salaires dès le mois de septembre, nécessitant une révision de la planification budgétaire pour stabiliser les rémunérations", a-t-il déclaré.
Le Sénégal a signé en septembre 2021, un contrat avec le mécanisme AVAT de l'Union Africaine pour l'achat de 5 329 537 doses de vaccins Johnson & Johnson pour un montant de près de 47,6 millions de dollars. Sur cette commande, 4 838 400 doses restant à livrer ont finalement été programmées pour destruction en Belgique, suite à l'instruction du gouvernement en février 2024. Depuis sa prise de fonction, le ministre de la Santé actuel a confié avoir demandé la suspension de cette destruction et cherche, avec l'appui du ministère des Finances, à réorienter les fonds non utilisés pour renforcer le système de santé.
Dépenses non justifiées
Un audit du ministre a relevé des dépenses non justifiées de 1 165 498 euros (soit environ 764,5 millions de FCFA) dans le cadre du Programme National de Lutte contre le Paludisme pour la période 2018-2020. À en croire Dr Ibrahima Sy, cette irrégularité pourrait entraîner un double prélèvement sur les prochaines subventions du Fonds Mondial si elle n'est pas rapidement justifiée ou remboursée.Un autre audit indépendant a révélé " un détournement de 42,5 millions de FCFA entre 2015 et 2018 dans le cadre du Projet d'Appui à la Santé de la Mère et de l'Enfant (PASME) à Kolda (sud). Ce projet, soutenu par l'Agence Française de Développement (AFD), devait financer des infrastructures sanitaires, mais des fonds ont été détournés, entraînant la suspension du projet et la perte d'un financement de près de 7,1 millions d'euros. L'AFD a également exigé le remboursement des fonds détournés."
Un budget d'investissement de 1 000 milliards de FCFA a été mobilisé entre 2013 et 2023 pour renforcer le système de santé sénégalais. Cependant, un diagnostic du ministre révèle que "l'impact de ces fonds reste limité. Le budget du MSAS représente actuellement 9 % du budget national, bien en deçà des 15 % recommandés au niveau communautaire, mettant en évidence un besoin urgent de financement pour le secteur."
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