Le système onusien avait reconnu « un vide » et promis des mesures après les révélations faites par RFI il y a quelques semaines sur l’existence de maisons louées dans l’est du pays par des agences onusiennes, des ONG et leurs employés à des commerçants suspectés d’avoir des liens avec des groupes armés, mais aussi de faire du trafic d’or.
Les deux commerçants en question étaient loin d’être des inconnus pour les Nations unies puisqu’ils étaient épinglés depuis 2009 par un groupe d’experts onusiens. Et cette réalité était somme toute connue de tous au Congo où l’on se refugiait jusqu’ici derrière la quasi-impossibilité de trouver des logements aux standards onusiens qui ne soient pas issus de l’exploitation illégale des ressources.
Le nouveau code de conduite devrait permettre de remédier à ce type de situation, promet-on côté onusien en écartant non seulement les bailleurs mais aussi tous fournisseurs soupçonnés de ce type de crimes ou d’y être liés. Une vigilance a priori, principe de précaution. Toutes les allégations seront transmises aux autorités congolaises, expliquent encore les Nations unies en RDC. Et si les allégations sont avérées, ces individus ou entreprises seront ajoutés à une liste noire.
Cette annonce a provoqué un « ouf » de soulagement au sein de la société civile de l’est du pays. « Ce sont vraiment des millions que l’ONU blanchissait chaque année sans y faire attention pour le compte de ceux qu’elle prétendait combattre », explique un responsable, assurant, que lui comme d’autres, serait vigilant sur la mise en application de ce code de conduite
Source: Rfi.fr
Les deux commerçants en question étaient loin d’être des inconnus pour les Nations unies puisqu’ils étaient épinglés depuis 2009 par un groupe d’experts onusiens. Et cette réalité était somme toute connue de tous au Congo où l’on se refugiait jusqu’ici derrière la quasi-impossibilité de trouver des logements aux standards onusiens qui ne soient pas issus de l’exploitation illégale des ressources.
Le nouveau code de conduite devrait permettre de remédier à ce type de situation, promet-on côté onusien en écartant non seulement les bailleurs mais aussi tous fournisseurs soupçonnés de ce type de crimes ou d’y être liés. Une vigilance a priori, principe de précaution. Toutes les allégations seront transmises aux autorités congolaises, expliquent encore les Nations unies en RDC. Et si les allégations sont avérées, ces individus ou entreprises seront ajoutés à une liste noire.
Cette annonce a provoqué un « ouf » de soulagement au sein de la société civile de l’est du pays. « Ce sont vraiment des millions que l’ONU blanchissait chaque année sans y faire attention pour le compte de ceux qu’elle prétendait combattre », explique un responsable, assurant, que lui comme d’autres, serait vigilant sur la mise en application de ce code de conduite
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