Dans un rapport de 40 pages remis au Conseil de sécurité, le secrétaire général Ban Ki-moon ne cache pas son inquiétude devant la dégradation de la sécurité dans le nord du Mali. Les attaques sont de plus en plus complexes et meurtrières, note-t-il, avec l'utilisation d'engins explosifs combinés à des embuscades. Dans ces conditions, il estime que le mandat de la Minusma doit être renforcé ainsi que ces capacités logistiques pour répondre à l'environnement hostile auquel la mission sont confrontée.
Il recommande que le nombre de casques bleus soit porté à près de 13 289 personnels, c'est-à-dire 2 049 soldats de plus que ce que compte la mission actuellement. Ban Ki-moon propose aussi que la force de réaction rapide, qui compte 650 hommes en Côte d'Ivoire, soit redéployée au Mali. Il souligne également que la Minusma manque toujours d'équipement-clé dans la lutte contre le terrorisme comme par exemple un hélicoptère de combat, un bataillon assurant la sécurité des convois, des moyens de renseignement et d'analyse de données et plus largement du personnel qualifié et « équipé pour combattre dans un contexte de guerre asymétrique ».
Il ne s'agit pour l'instant que de recommandations adressées au Conseil de sécurité. Mais l'ambassadeur français François Delattre, qui dirige le Conseil à compter du mois de juin et qui tient la plume sur la question malienne, a promis de s'appuyer sur les recommandations du secrétaire général pour le renouvellement du mandat de la Minusma qui doit être voté le 29 juin prochain.
Source: Rfi.fr
Il recommande que le nombre de casques bleus soit porté à près de 13 289 personnels, c'est-à-dire 2 049 soldats de plus que ce que compte la mission actuellement. Ban Ki-moon propose aussi que la force de réaction rapide, qui compte 650 hommes en Côte d'Ivoire, soit redéployée au Mali. Il souligne également que la Minusma manque toujours d'équipement-clé dans la lutte contre le terrorisme comme par exemple un hélicoptère de combat, un bataillon assurant la sécurité des convois, des moyens de renseignement et d'analyse de données et plus largement du personnel qualifié et « équipé pour combattre dans un contexte de guerre asymétrique ».
Il ne s'agit pour l'instant que de recommandations adressées au Conseil de sécurité. Mais l'ambassadeur français François Delattre, qui dirige le Conseil à compter du mois de juin et qui tient la plume sur la question malienne, a promis de s'appuyer sur les recommandations du secrétaire général pour le renouvellement du mandat de la Minusma qui doit être voté le 29 juin prochain.
Source: Rfi.fr
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