Le chef de la junte malienne, Assimi Goïta, a réuni en début de semaine de hauts responsables militaires pour « ajuster la stratégie » et « donner de nouvelles orientations », six jours après des attaques jihadistes qui ont fait des dizaines de morts à Bamako. Selon le journal L'Opinion, la junte malienne et ses alliés burkinabè et nigériens auraient à cette occasion formalisé un accord avec Glavkosmos, filiale de l'agence spatiale russe Roscosmos, pour obtenir du renseignement satellitaire.
Après l'attaque surprise sur l'aéroport de Bamako, ne plus être aveugle est devenu une impérieuse nécessité pour l'armée malienne. Dans un communiqué, les autorités militaires indiquent que la réunion de lundi 23 septembre a permis de « faire un examen exhaustif des dispositifs sécuritaires, de réévaluer la menace et de donner des orientations complémentaires », sans donner plus de détails.
Les orientations complémentaires pourraient être d'ordre spatial avec un accord signé avec Glavkosmos, filiale de l'agence spatiale russe Roscomos, pour obtenir de l'imagerie satellitaire, précise le journal L'Opinion.
Mais cela ne sera pas suffisant pour endiguer la menace. « Ça présente un gros avantage quand on est dans des zones qui sont densément équipées d'infrastructures, mais c'est une photo qu'on peut actualiser qu'une fois tous les 24 heures, explique Didier Castre, ancien commandant de l'opération Serval. Donc quand on est dans des zones comme le Sahel, dans laquelle les gens avec un pick-up sont capables de faire 400 km dans la nuit, qu'ils dorment dans le repli d'entre deux cailloux, ça se présente quand même beaucoup moins d'intérêt parce que ce n'est pas exploitable. Je pense que c'est plutôt une histoire de statut plutôt qu'une histoire d'efficacité opérationnelle. »
En revanche, le Mali comme le Niger disposent de drones très efficaces : les TB2 fournis par la Turquie. Mais dans l'immensité du Sahel, encore faut-il savoir vers où les orienter pour obtenir des informations, et tout repose sur un renseignement préalable, qui, aujourd'hui, semble faire défaut.
Après l'attaque surprise sur l'aéroport de Bamako, ne plus être aveugle est devenu une impérieuse nécessité pour l'armée malienne. Dans un communiqué, les autorités militaires indiquent que la réunion de lundi 23 septembre a permis de « faire un examen exhaustif des dispositifs sécuritaires, de réévaluer la menace et de donner des orientations complémentaires », sans donner plus de détails.
Les orientations complémentaires pourraient être d'ordre spatial avec un accord signé avec Glavkosmos, filiale de l'agence spatiale russe Roscomos, pour obtenir de l'imagerie satellitaire, précise le journal L'Opinion.
Mais cela ne sera pas suffisant pour endiguer la menace. « Ça présente un gros avantage quand on est dans des zones qui sont densément équipées d'infrastructures, mais c'est une photo qu'on peut actualiser qu'une fois tous les 24 heures, explique Didier Castre, ancien commandant de l'opération Serval. Donc quand on est dans des zones comme le Sahel, dans laquelle les gens avec un pick-up sont capables de faire 400 km dans la nuit, qu'ils dorment dans le repli d'entre deux cailloux, ça se présente quand même beaucoup moins d'intérêt parce que ce n'est pas exploitable. Je pense que c'est plutôt une histoire de statut plutôt qu'une histoire d'efficacité opérationnelle. »
En revanche, le Mali comme le Niger disposent de drones très efficaces : les TB2 fournis par la Turquie. Mais dans l'immensité du Sahel, encore faut-il savoir vers où les orienter pour obtenir des informations, et tout repose sur un renseignement préalable, qui, aujourd'hui, semble faire défaut.
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