"Les deux parties réaffirment leur engagement à résoudre tout différend entre elles par la voie du dialogue", indique le communiqué.
La CMA et la Plateforme (coalition de groupes pro-gouvernementaux), ont par ailleurs réaffirmé lors de leur rencontre samedi, leur "indéfectible attachement" à l’Accord d’Anéfis (localité de la région de Kidal), "principal accord gage d’un retour à une paix et à une stabilité durable".
L’Accord d’Anéfis (octobre 2015) avait fait suite à des combats entre les deux entités, à partir de la mi-août.
Ces combats ont eu lieu en dépit du cessez-le-feu conclu après l’Accord de paix d’Alger signé le 15 mai et parachevé le 20 juin par le gouvernement malien, la CMA et la Plateforme.
Cette énième rencontre samedi entre les deux protagonistes est consécutive à l’entrée mardi, de centaines d’éléments du Groupe d’autodéfense Imghad et alliés (GATIA, composante de la Plateforme) dans la ville de Kidal (Nord, à environ 1.542 km de Bamako), fief de la CMA.
La venue consentie du GATIA à Kidal fait suite à un désaccord sur la date mais aussi sur les modalités de son retour dans la ville, contrôlée par la CMA.
Au terme de leurs discussions, les protagonistes ont décidé que des éléments de la Plateforme intégreront les commissions chargées de la gestion de Kidal.
En outre, la Plateforme devra alléger son dispositif militaire présent dans la ville.
Depuis janvier 2012, le Mali connaît une crise sociopolitique et militaire, déclenchée par la rébellion du Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA, composante de la CMA), pour exiger la "gestion autonome" des régions du Nord.
La signature de l’Accord de paix d’Alger, laisse toutefois espérer une sortie de crise.
Source: Alerte Infos
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