Vers 1h du matin, après plus de cinq heures de discussions, Tiébilé Dramé a qualifié sur son compte twitter les discussions de fructueuses et précisé : « un pas important a été franchi vers un accord intérimaire ». Son objectif principal était en effet de convaincre le MAA de se rendre à Ouagadougou pour s'asseoir avec les autres groupes armés du Nord et négocier un accord intérimaire avec Bamako. Intérimaire car destiné à être remplacé : l'accord viserait en effet à obtenir un cessez-le-feu des groupes armés pour permettre la tenue de l'élection présidentielle en juillet.
En contrepartie, l'Etat malien s'engagerait à négocier, une fois le président élu, un accord réglant les problèmes de fond et notamment le statut de l'Azawad, et qui serait garanti par la communauté internationale. Mohamed el-Maouloud Ramadane, porte-parole du MAA, confirme que le mouvement se rendra prochainement à Ouagadougou. « Nous sommes prêts à discuter car nous pensons qu'il faut une élection pour avoir un président légitime avec qui négocier par la suite » affirme Ramadame, qui précise qu’ « il n'est pas question de déposer les armes mais un cessez-le-feu est envisageable pour permettre la tenue de l'élection ».
Avant son départ pour Ouagadougou, le MAA devrait rencontrer des membres du MNLA à Nouakchott. L'objectif est de tenter d'apaiser les vives tensions qui existent entre les deux groupes, afin de présenter un front plus uni face à Bamako.
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