Le doute subsiste sur d’autres pays qui comptent, à commencer par l’Algérie, d’ordinaire réticente à agir au-delà de ses frontières. Mais la donne a changé. L’Algérie a subi les conséquences des troubles dans le nord du Mali, avec l’attentat à Tamanrasset en mars, et la prise d’otage de sept diplomates à Gao en avril. On attend donc la décision du futur gouvernement.
Le savoir-faire des soldats tchadiens au Sahel pourrait être utile. Mais le président Idriss Deby Itno, approché, il y a quelques semaines, avait dit qu’il avait fort à faire avec le rebelle tchadien Babba Laddé en Centrafrique.
En Mauritanie, la décision politique, semble-t-il n’a pas été prise. Les soldats mauritaniens, en pointe dans la lutte contre le terrorisme, sont déjà intervenus à deux reprises au Mali, et les GSI, les groupes spéciaux d’intervention, sont déjà à la frontière.
avec RFI