L’actuel président par intérim ne semble pas être le préféré des militaires. Et Dioncounda Traoré lui-même, affirme que s’il est un facteur de blocage, il ne restera pas une seconde de plus après son mandat autorisé par la Constitution, c'est-à-dire le 22 mai prochain.
De leur côté en privé, les partisans du chef de l’ex-junte qui détient toujours la réalité du pouvoir ici, persistent et signent : le capitaine Amadou Sanogo doit s’asseoir dans le fauteuil de président pendant la période de transition.
La médiation de la Cédéao, qui marche sur des œufs, semble vouloir être en mesure de proposer d’autres alternatives si la carte Dioncounda Traoré ne marche pas. Parmi les schémas possibles, un président qui ne serait ni le capitaine Sanogo, ni le mathématicien Dioncounda Traoré.
Les uns et les autres espèrent pouvoir lever cet obstacle avant la fin de cette semaine. Si c’est fait, il restera un chronogramme précis de l’exécution des tâches, avant l’organisation des élections présidentielle et législatives. Quand pourront-elles avoir lieu ? C’est une autre question.
Source: RFI