Depuis le début de l’intervention militaire française, des voix de journalistes ou de prédicateurs se sont élevées dans certains médias de pays arabo-musulmans. C’est par exemple le cas en Tunisie, en Egypte ou encore en Mauritanie. Des voix pour qui l’intervention militaire française serait une agression contre les musulmans.
Mais pour Mahmoud Dicko, imam et président du Haut conseil islamique du Mali, cette perception est erronée : « C’est le contraire. C’est la France qui a volé au secours d’un peuple en détresse, qui a été abandonné par tous ces pays musulmans. Et nous parler aujourd’hui de croisade ou je ne sais quoi, c’est vraiment quelque chose que nous ne pouvons pas accepter, en tant que responsables musulmans du Mali ».
Pour le Haut conseil islamique, l’intervention militaire ne serait pas une croisade anti-islam, mais au contraire, une guerre destinée à libérer un pays à plus de 90 % musulman.
Aussi, dans la campagne de dénigrement dénoncée par le Haut conseil, Mahmoud Dicko croit-il voir des intentions bien particulières : « Nous sommes obligés, vu cette campagne, d’analyser très sérieusement la chose, et pour savoir si certains pays ne sont pas derrière. Mais je pense à des pays comme le Qatar, parce que la personnalité la plus influente du monde musulman qui a eu à dénoncer cette intervention se trouve aujourd’hui au Qatar ».
Le Qatar, déjà cité comme une possible source de financement des groupes islamistes armés qui occupent le nord, serait donc à l’œuvre. Le président du Haut conseil conserve encore un conditionnel de rigueur, mais déjà, il dénonce.
Mais pour Mahmoud Dicko, imam et président du Haut conseil islamique du Mali, cette perception est erronée : « C’est le contraire. C’est la France qui a volé au secours d’un peuple en détresse, qui a été abandonné par tous ces pays musulmans. Et nous parler aujourd’hui de croisade ou je ne sais quoi, c’est vraiment quelque chose que nous ne pouvons pas accepter, en tant que responsables musulmans du Mali ».
Pour le Haut conseil islamique, l’intervention militaire ne serait pas une croisade anti-islam, mais au contraire, une guerre destinée à libérer un pays à plus de 90 % musulman.
Aussi, dans la campagne de dénigrement dénoncée par le Haut conseil, Mahmoud Dicko croit-il voir des intentions bien particulières : « Nous sommes obligés, vu cette campagne, d’analyser très sérieusement la chose, et pour savoir si certains pays ne sont pas derrière. Mais je pense à des pays comme le Qatar, parce que la personnalité la plus influente du monde musulman qui a eu à dénoncer cette intervention se trouve aujourd’hui au Qatar ».
Le Qatar, déjà cité comme une possible source de financement des groupes islamistes armés qui occupent le nord, serait donc à l’œuvre. Le président du Haut conseil conserve encore un conditionnel de rigueur, mais déjà, il dénonce.
Autres articles
-
Niger: l'ONG Alarmephone Sahara alerte sur la situation des migrants à Dirkou
-
Liban: l'armée israélienne intensifie ses bombardements sur tout le pays
-
Liban: l'armée israélienne intensifie ses bombardements sur tout le pays
-
Mali: les virulentes critiques du Premier ministre contre la junte provoquent de nombreuses réactions
-
RDC: les journalistes, cibles d’agressions et de pillages, dans le Nord-Kivu, demandent protection