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Mali: une attaque menée par le Mouvement arabe de l'Azawad dans la localité de Ber

A Ber, après une période de calme, les violences ont repris dimanche 5 mai. Cette ville située à 60 kilomètres au nord de Tombouctou est le théâtre de vives tensions entre les communautés arabes et touarègues qui l’habitent. Le mois dernier, les combattants du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) avaient investi la ville avant d’en sortir et de continuer de la surveiller à distance. Hier, ils sont à nouveau entrés à Ber.



Mali: une attaque menée par le Mouvement arabe de l'Azawad dans la localité de Ber
Les combattants du Mouvement arabe de l’Azawad sont entrés à Ber aux alentours de 15 heures hier dimanche, et s’en sont retirés au crépuscule, vers 19 heures. « Ils ont tiré des coups de feu en l’air et fouillé maison par maison, raconte un habitant touareg qui est resté caché. J’ai eu peur. Tout le monde a eu peur ».

Selon lui, les combattants du MAA seraient repartis avec des véhicules volés et chargés d’affaires pillées dans des maisons et des boutiques. « Mais ils ne s’en sont pris à personne, raconte encore le témoin, ils cherchaient des gens et ils ne les ont pas trouvés ».

Impossible de joindre les responsables du MAA dimanche, mais cela fait des semaines que ces combattants arabes affirment vouloir récupérer les biens qui leur auraient été volés par les indépendantistes touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), notamment dans la ville d’In Khalil.

Les hommes du MAA sont finalement sortis de la ville, mais restent postés aux alentours.
Aucun détail sur leurs effectifs. Lors de leur dernière incursion à Ber, ils étaient près de quinze véhicules.

Les militaires burkinabè de la Misma (Mission internationalale de soutien au Mali), en charge de la région de Tombouctou depuis une dizaine de jours, confirmaient dans l’après-midi avoir connaissance de l’attaque. « On est là-dessus, expliquait alors le commandant des forces burkinabè à Tombouctou, le colonel Bationo, mais je ne peux pas vous révéler ce qu’on va faire ». En fin de soirée, aucun soldat n’avait été aperçu dans la ville.
Source: RFI


Lundi 6 Mai 2013 - 14:03


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