L’initiative vient d’Internet sans frontières France et hier, plusieurs acteurs de la société civile ont donné une conférence de presse pour expliquer le concept. Noubarassem Blaise, représentant local de Internet sans frontières : « Nous avons opté pour une manifestation en ligne. Parce que, dès que vous demandez une autorisation, on vous dira non. On est à 400 000 internautes tchadiens dans le monde, donc si les 400 000 décident d’exprimer leur colère sur sa page Facebook, je crois que le monde entier sera "reconnu" ».
Pour la défenseure des droits humains, Narmadji Céline, cette situation est un paradoxe pour un Etat qui dit encourager la jeunesse à l’entreprenariat : « Nos enfants, on leur demande d’entreprendre. L’entreprenariat c’est une école. Et la jeunesse a besoin d'échanger avec d’autres jeunes pour apprendre comment ils ont fait. Parce que notre jeunesse ici, est de plus ou plus en prison à ciel ouvert. On ne parlera pas d’un pays responsable ».
L’artiste musicien N2A qui soutient le mouvement appelle les jeunes à s’exprimer sa colère : « Moi, je m’adresse beaucoup plus à la jeunesse. Parce que, quand tu sais que tu as mal, il faut prouver à la personne qui te fait du mal que tu as mal ». Au-delà du virtuel, les initiateurs de la manifestation entendent multiplier des actions pour obliger le gouvernement tchadien à libérer l’accès aux réseaux sociaux.
Pour la défenseure des droits humains, Narmadji Céline, cette situation est un paradoxe pour un Etat qui dit encourager la jeunesse à l’entreprenariat : « Nos enfants, on leur demande d’entreprendre. L’entreprenariat c’est une école. Et la jeunesse a besoin d'échanger avec d’autres jeunes pour apprendre comment ils ont fait. Parce que notre jeunesse ici, est de plus ou plus en prison à ciel ouvert. On ne parlera pas d’un pays responsable ».
L’artiste musicien N2A qui soutient le mouvement appelle les jeunes à s’exprimer sa colère : « Moi, je m’adresse beaucoup plus à la jeunesse. Parce que, quand tu sais que tu as mal, il faut prouver à la personne qui te fait du mal que tu as mal ». Au-delà du virtuel, les initiateurs de la manifestation entendent multiplier des actions pour obliger le gouvernement tchadien à libérer l’accès aux réseaux sociaux.
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