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Marche réprimée des élèves de la banlieue : Une dizaine de blessés et des interpellations

Il y a eu de l’électricité dans l’air à Guédiawaye ce jeudi. Les élèves ont affronté les forces de l’ordre. Et les policiers n'ont pas hésité à tirer des grenades lacrymogènes. Ainsi, certains ont été blessés et transportés à l'hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye pour y recevoir des soins. Tandis que d’autres élèves ont, tout bonnement, été jetés dans le panier à salade pour être conduit au commissariat de Guédiawaye.



Marche réprimée des élèves de la banlieue : Une dizaine de blessés et des interpellations
Ce fut une folle journée ce jeudi 19 janvier. Les élèves de la banlieue ont plié bagage pour se donner rendez-vous dans la rue. En effet, c'est vers 9 heures que les potaches ont envahi le lycée Seydina Limamoulaye de Pikine Guédiawaye, de Thiaroye avant de les déloger. Le lycée des parcelles assainies n'a pas été en reste. Ces occupants sont eux aussi sortis en masse dans la rue.

Ils en ont marre de la grève des professeurs qui leur porte préjudice. "Nous sommes fatigués car depuis trois mois, nous n'avons pas fait de cours de manière régulière. Les professeurs se permettent de bloquer nos notes", déclarent Ismael Gueye, porte-parole. A l'en croire, il faut que les enseignants se donnent la peine de penser aux élèves et aux parents qui se sacrifient pour eux. "Il est temps d'y mettre un terme. Nous marcherons tous les jours tant que les professeurs continueront à grever", indique Ndeye Fall, élève en classe de Terminale au lycée de Pikine.

Des pneus ont été brulés. Des pierres ont jonché la route principale qui passe par l'hôpital Roi Baudouin. Les limiers, en nombre important ont usé de grenades lacrymogènes pour disperser les élèves. Conséquences, de nombreux élèves ont été blessés à la tête ou à l'épaule. La nationale 1 a été bloquée durant quelques heures. Les gendarmes ont usé de moyens pour libérer la circulation.

En sommes, les élèves ont argué vouloir reprendre le chemin des classes. "Nous ne voulons qu'une chose c'est étudier, quitte à redescendre dans les rues pour en donner l'ordre aux professeurs", menacent-ils.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)

Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)

Vendredi 20 Janvier 2012 - 00:01


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