Le roi du Maroc, Mohammed VI. Reuters
C'est à la dernière minute, à la veille de la rentrée parlementaire prévue vendredi, que le roi Mohammed VI a enfin annoncé, depuis la Salle du Trône, la liste des nouveaux ministres du gouvernement Benkirane II – une annonce attendue depuis des semaines mais sans cesse repoussée.
Il faut dire que les négociations avec le RNI ( Rassemblement national des indépendants) ont été plutôt délicates. Le RNI était en effet à la pointe du combat contre les islamistes du Premier ministre Abdelilah Benkirane lors des élections de novembre 2011.
Moins de deux mois avant le scrutin, son chef, Salaheddine Mezouar, avait constitué derrière lui l'Alliance pour la démocratie, une coalition hétéroclite de huit partis ayant juré de barrer la route aux islamistes.
Eviter une crise plus profonde
Aujourd'hui, les frères ennemis font cause commune pour gérer les affaires du royaume. Alors qu'il visait l'Economie et les Finances, Salaheddine Mezouar ravit finalement le portefeuille des Affaires étrangères à un poids lourd du PJD (Parti de la justice et du développement) et place quelques figures de son parti à des portefeuilles clés.
Pour le Premier ministre islamiste Abdelillah Benkirane, c'était le prix à payer pour éviter d'enfoncer la classe politique marocaine dans une crise plus profonde encore. Et prouver que son parti, qui avait suscité tant de méfiance lors de son accession aux affaires, est un parti de gouvernement crédible, professionnel dans sa pratique du pouvoir et capable de durer.
Source : Rfi.fr
Il faut dire que les négociations avec le RNI ( Rassemblement national des indépendants) ont été plutôt délicates. Le RNI était en effet à la pointe du combat contre les islamistes du Premier ministre Abdelilah Benkirane lors des élections de novembre 2011.
Moins de deux mois avant le scrutin, son chef, Salaheddine Mezouar, avait constitué derrière lui l'Alliance pour la démocratie, une coalition hétéroclite de huit partis ayant juré de barrer la route aux islamistes.
Eviter une crise plus profonde
Aujourd'hui, les frères ennemis font cause commune pour gérer les affaires du royaume. Alors qu'il visait l'Economie et les Finances, Salaheddine Mezouar ravit finalement le portefeuille des Affaires étrangères à un poids lourd du PJD (Parti de la justice et du développement) et place quelques figures de son parti à des portefeuilles clés.
Pour le Premier ministre islamiste Abdelillah Benkirane, c'était le prix à payer pour éviter d'enfoncer la classe politique marocaine dans une crise plus profonde encore. Et prouver que son parti, qui avait suscité tant de méfiance lors de son accession aux affaires, est un parti de gouvernement crédible, professionnel dans sa pratique du pouvoir et capable de durer.
Source : Rfi.fr
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