Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les droits de l'Homme dénonce un nouvel « épisode choquant » de la crise anglophone au Cameroun. Selon les responsables de l'organisation sur le terrain, 23 civils auraient été tués durant les affrontements du 14 février dernier, dont 15 enfants et deux femmes enceintes.
Dans le communiqué des Nations unies, des témoins indiquent que ce jour-là, une quarantaine d'hommes armés ont attaqué un village du nord-ouest du pays, en tirant sur les civils et en brûlant des habitations. Une enquête a déjà été ouverte, confiée à la gendarmerie et à la Sécurité militaire. L'ONU presse aujourd'hui les autorités à s'assurer que « les responsables devront rendre des comptes ». « Nous pressons les autorités à s'assurer que l'enquête sera indépendante, impartiale et complète », a ajouté le Haut-Commissariat pour les droits de l'Homme.
Quelques heures plus tard, le ministère des Affaires étrangères français s'est joint à ces déclarations en souhaitant que « toute la lumière soit faite sur cet événement tragique ». Le 17 février, le porte-parole de l'armée s'exprimait pour la première fois sur le sujet et a donné une tout autre version du drame. Selon Cyrille Atonfack Guemo, les forces de l'ordre ont été prises à partie par des rebelles durant une opération. Les échanges de tirs ont provoqué un incendie qui aurait causé la mort d'une femme et de quatre enfants.
Le porte-parole a également contesté le bilan humain bien plus lourd, aujourd'hui relayé par le Haut-Commissariat de l'ONU pour les droits de l'Homme qui estime que 23 personnes ont perdu la vie, parmi lesquelles 15 enfants et deux femmes enceintes. Des témoins cités dans le communiqué indiquent que ce jour-là, une quarantaine d'hommes armées ont tiré sur les civils et incendié des habitations, dans ce village de la zone anglophone du Cameroun.
Dans le communiqué des Nations unies, des témoins indiquent que ce jour-là, une quarantaine d'hommes armés ont attaqué un village du nord-ouest du pays, en tirant sur les civils et en brûlant des habitations. Une enquête a déjà été ouverte, confiée à la gendarmerie et à la Sécurité militaire. L'ONU presse aujourd'hui les autorités à s'assurer que « les responsables devront rendre des comptes ». « Nous pressons les autorités à s'assurer que l'enquête sera indépendante, impartiale et complète », a ajouté le Haut-Commissariat pour les droits de l'Homme.
Quelques heures plus tard, le ministère des Affaires étrangères français s'est joint à ces déclarations en souhaitant que « toute la lumière soit faite sur cet événement tragique ». Le 17 février, le porte-parole de l'armée s'exprimait pour la première fois sur le sujet et a donné une tout autre version du drame. Selon Cyrille Atonfack Guemo, les forces de l'ordre ont été prises à partie par des rebelles durant une opération. Les échanges de tirs ont provoqué un incendie qui aurait causé la mort d'une femme et de quatre enfants.
Le porte-parole a également contesté le bilan humain bien plus lourd, aujourd'hui relayé par le Haut-Commissariat de l'ONU pour les droits de l'Homme qui estime que 23 personnes ont perdu la vie, parmi lesquelles 15 enfants et deux femmes enceintes. Des témoins cités dans le communiqué indiquent que ce jour-là, une quarantaine d'hommes armées ont tiré sur les civils et incendié des habitations, dans ce village de la zone anglophone du Cameroun.
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