« Madame le Directeur de la prison de Rebeuss (Agnès Ndiogoye) s’est opposé à ce que Me El Hadji Diouf participe à la réunion. Nous avons mené Les conciliabules qu’il fallait pour la ramener à la raison. Dans l’atmosphère que vous imaginez, l’énervement a pris place des deux côtés aussi bien de la part d’un fonctionnaire qui exhibe les textes qui l’oblige à traduire telle position, et de la part des avocats (décidés) à faire valoir les droits de la défense et son statut », déclare le Conseil de Khalifa Sall.
Un « dernier développement » survenu dans l’affaire de la Caisse d’avance de la Mairie de Dakar » qui conforte Me Cheikh Khoureychi BA dans son sentiment « que les avocats comptent pour du beurre et tout devrait pouvoir se faire en marchant sur leurs droits fondamentaux ». La robe noire a tenu ses propos à sa sortie de la Maison d’Arrêt de Rebeuss où les conseils du député-maire de Dakar devaient rencontrer leur client pour affiner leurs stratégies en droite ligne du procès qui s’ouvre ce jeudi.
Puis, revenant sur ce qui s’est passé à l’intérieur de la prison, la robe noire d’expliquer : «Monsieur Khalifa Sall venait d’être extrait en même temps que Monsieur Mbaye Touré, et on attendait les autres co-inculpés, c’est dans cet atmosphère que la direction est intervenue pour les faire rentrer manu-militari dans les locaux et ont assujetti notre entretien à la sortie effective de Me El hadji Diouf de l’établissement pénitentiaire ».
«Ce à quoi nous nous sommes rigoureusement opposés. Et, dans l’élan unitaire, nous avons tous renoncé à exercer cette visite. Maintenant nous sommes privés de ce droit fondamental. Il faut dire que c’est très mal parti pour Mr Khalifa Sall dont les droits sont violés de façon constante, répétée et avec une violence qui ne se justifie pas», martèle-t-il. Ce, d’autant plus que signifie-t-il : « Le droit de communication d’un avocat avec son client à quelques heures de son procès, c’est quelque chose de sacré ».
Puis, revenant sur ce qui s’est passé à l’intérieur de la prison, la robe noire d’expliquer : «Monsieur Khalifa Sall venait d’être extrait en même temps que Monsieur Mbaye Touré, et on attendait les autres co-inculpés, c’est dans cet atmosphère que la direction est intervenue pour les faire rentrer manu-militari dans les locaux et ont assujetti notre entretien à la sortie effective de Me El hadji Diouf de l’établissement pénitentiaire ».
«Ce à quoi nous nous sommes rigoureusement opposés. Et, dans l’élan unitaire, nous avons tous renoncé à exercer cette visite. Maintenant nous sommes privés de ce droit fondamental. Il faut dire que c’est très mal parti pour Mr Khalifa Sall dont les droits sont violés de façon constante, répétée et avec une violence qui ne se justifie pas», martèle-t-il. Ce, d’autant plus que signifie-t-il : « Le droit de communication d’un avocat avec son client à quelques heures de son procès, c’est quelque chose de sacré ».
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