Forcément, José Mourinho, le meilleur communiquant que n’a jamais porté la planète foot, habitue plus ses auditoires à des sorties médiatiques tout en sous-entendus et attaques placées, qui participent autant du personnage que de son arsenal destiné à déstabiliser ses contradicteurs. Au point que lorsqu’il se fend, comme ce fut le cas cette semaine, d’un hommage authentique à l’un de ses adversaires, on en tomberait presque des nues. Mais force est de constater que le « Special One » sait aussi saluer ceux dont il estime qu’ils lui ont offert la meilleure des oppositions.
Dimanche, Chelsea, déjà assuré d’un cinquième titre de champion d’Angleterre, accueille Liverpool et son joueur iconique, Steven Gerrard, prêt à faire ses adieux à la Premier League, avant de rejoindre la MLS et les Los Angeles Galaxy outre Atlantique. Pour un dernier affrontement à distance entre le technicien portugais et un joueur pas comme les autres à ses yeux.
Un cause commune impossible
"C’est à mon tour d’honorer le champion. C’est à mon tour d’honorer Steven Gerrard et de dire que c’est avec des adversaires comme lui que je suis l’entraîneur que je suis, a ainsi déclaré un Mourinho dithyrambique. J’ai appris avec mes joueurs et aussi avec mes meilleurs adversaires, pour les problèmes qu’ils m’ont posés et la façon dont ils m’ont fait réfléchir et les analyser pour savoir comment jouer contre eux. Steven Gerrard est certainement l’un de mes ennemis préférés et certainement mon plus cher ennemi, celui qui a fait de moi un meilleur entraîneur." Rien que ça. Mais ce n’est pas tout…
"Le stopper ou essayer de le stopper a été très, très difficile, a poursuivi le coach des Blues. Je suis très triste que ce soit la dernière fois que je joue face à lui. J’ai besoin de gens comme lui pour être un meilleur coach. (…) J’ai essayé de l’emmener à Chelsea, j’ai essayé de l’emmener à l’Inter, j’ai essayé de l’emmener au Real Madrid, mais il a toujours été avec l’ennemi. Je tiens à lui rendre hommage et j’espère que Stamford Bridge a le même sentiment." Et tant pis si ces deux-là n’auront jamais pu faire cause commune.
"C’est trop tard pour le recruter. Il ne peut pas jouer contre Liverpool, il a fait une incroyable carrière avec ces gens. Il a refusé de jouer dans d’autres grands clubs, d’autres grands championnats pour jouer uniquement pour Liverpool et c’est un sentiment qui reste." Et Mourinho de conclure : "Qui sait, peut-être que j’affronterai Steven comme un manager de Liverpool un jour ?"
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