Seul Kobe Bryant a fait mieux à 37 ans, en marquant 60 pions en 2016. C'était pour ses adieux et les fans de L.A. s'en souviennent encore. La performance de "LBJ", sous ce même maillot, n'a rien d'une sortie glorieuse, mais elle est aussi impressionnante, car elle ne fait que démontrer un peu plus la valeur de son niveau chaque soir sur la durée.
Cette saison James est d'une adresse redoutable car il est au-dessus des 50% et face à Golden State cela s'est encore vu (19/31, dont 6/11 à longue distance, 10 rbds). Et sa moyenne de points n'a plus été aussi haute depuis la saison... 2007-2008.
Or, avec Anthony Davis trop souvent blessé et Russell Westbrook en grande difficulté, quoique dans le coup sur ce match (20 pts), il faut bien que le "King" soit à son sommet pour que ses Lakers puissent exister cette saison, alors qu'ils semblent condamnés à en passer par les barrages pour disputer les play-offs.
Alors que les Warriors de Stephen Curry (30 pts) menaient à l'entame du quatrième quart-temps, James a pris feu, enchaînant trois paniers derrière l'arc, pour redonner l'avantage aux siens (100-97), ouvrant une séquence folle où les deux équipes se sont répondues du tac-au-tac. Finalement, après que Golden State est revenu à trois longueurs dans les ultimes secondes, c'est lui qui a trouvé Carmelo Anthony (14 pts) pour la banderille fatale.
"L'énergie du désespoir nous a portés", a commenté la superstar. "Ils menaient et je ne voulais pas que nous soyons trop loin au score derrière. Nous avions besoin de cette victoire, elle signifie beaucoup pour nos supporters, qui la méritent, car nous n'avons pas bien joué ces derniers temps."
Embiid muselé
Grâce à leur leader, dont le record personnel dans un match est de 61 points, les Lakers mettent ainsi fin à une série de quatre revers, mais restent engoncés au 9e rang à l'Ouest, tandis que les Warriors, après ce troisième revers d'affilée, voient Memphis s'approcher tout près de leur deuxième place.
Car les Grizllies n'ont fait qu'une bouchée d'Orlando (124-96) grâce à Ja Morant (25 pts).
Privés de Luka Doncic, touché à un orteil, Dallas (5e) a en revanche dû effacer un déficit de 19 points, pour finalement arracher un 4e succès d'affilée aux dépens des Kings (114-113) de DeAaron Fox (44 pts, 6 passes).
Spencer Dinwiddie, recruté dans les dernières heures du mercato, s'est particulièrement distingué (36 pts, 7 passes), Dorian Finney-Smith (17 pts) se chargeant d'assurer la victoire avec un panier derrière l'arc réussi à quatre secondes du terme.
A l'Est, le Heat a prouvé qu'il restait le boss face aux Sixers (99-82), parvenant à museler le candidat au titre de MVP Joel Embiid.
Philadelphie restait sur cinq victoires, dont quatre James Harden, faisant forte impression en attaque. Mais sans "The Beard" (le barbu), ménagé, il n'a pas montré le même visage face à la coriace défense de Miami.
Le total de 82 points est le plus bas réussi par Philly cette saison, Embiid y contribuant à hauteur de 22 (4/15 aux tirs, 15 rbds), en-deçà de ses standards de meilleur marqueur du championnat (29,6). L'absence de Harden s'est aussi fait sentir dans le faible nombre de passes des 76ers (13) et le pourcentage désastreux à longue distance (17,1%).
Côté Heat, les forces en attaque étaient multiples, dans le sillage de Jimmy Butler et Tyler Herro, auteurs de 21 points chacun.
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