Il s'était retiré dans son Tivaouane natal, dans la contemplation la plus totale, l'adoration et la vénération de son Créateur. Cette dévotion tout enrobée de mysticisme lui avait valu le sobriquet d'"Imam". Yahya Kane s'est endormi pour l'éternité le 28 avril dernier, sans bruit, à la suite d'un court malaise. Il aura surpris son monde toute sa vie.
Il avait consacré son existence à un homme sur terre, Abdoulaye Wade, qu'il a servi de manière professionnelle, désintéressée, et dans la loyauté la plus totale. Seul, avec pour unique compagnie "Adama", l'actuelle madame Sow, assistante du président de la République, Yahya Kane hante les couloirs de la maison du Point E. "Le Démocrate", c'est lui, avec le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) Abdoulaye Wade ; "Sopi", après la parenthèse "Takusaan", c'est encore Yahya Kane dans le comité éditorial. Sa foi militante, il l’avait trempée dans les meilleures écoles de journalisme, dans les meilleures maisons de presse ; cette érudition, cette expertise, il les mettra au service de la démocratie sénégalaise balbutiante, auprès de celui qui voulait élargir les espaces de libertés individuelles et collectives. Plus qu’un militant, Citizen Kane sera un idéaliste, rêvant d’amour, de cohésion sociale, de justice.
Les vicissitudes de la vie n'ébranleront pas sa foi pour Wade, avec cet autre journaliste, ce grand homme Madior Sokhna Ndiaye, pilier inébranlable du « Sopi » naissant , avec principalement un Mohamed Bachir Diop et un Mamadou Oumar Ndiaye, entre autres combattants n'ayant pas dissous leur nom dans un courageaux anonymat ; c’est Madior Sokhna qui s'amusait d'ailleurs à décliner, péremptoire, que "l'or a beau séjourner dans la boue, il brillera toujours", il sera la première victime du "Sopi" dans sa longue marche vers le pouvoir, en tout cas comme journaliste.
Avec Farès Atyé, directeur du journal "République", Yahya Kane restera attaché à son homme et, même au soir de sa vie, lorsqu'il lui arrivait de quitter son Tivaouane lointain pour Dakar, il le faisait souvent au service de son mentor.
Ainsi de sa dernière sortie officielle qui date d'il y a dix jours avant son décès ; il était venu, devant un parterre de personnalités de haute valeur, livrer sa dernière trouvaille pour aider un groupe à faire réélire Wade en 2012. Spécialiste de la communication, il se disait en effet convaincu que les distorsions notées dans la communication gouvernementale devaient être redressées pour aider son homme, le seul qu'il ait adoré sur terre, après Dieu.
Il avait consacré son existence à un homme sur terre, Abdoulaye Wade, qu'il a servi de manière professionnelle, désintéressée, et dans la loyauté la plus totale. Seul, avec pour unique compagnie "Adama", l'actuelle madame Sow, assistante du président de la République, Yahya Kane hante les couloirs de la maison du Point E. "Le Démocrate", c'est lui, avec le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) Abdoulaye Wade ; "Sopi", après la parenthèse "Takusaan", c'est encore Yahya Kane dans le comité éditorial. Sa foi militante, il l’avait trempée dans les meilleures écoles de journalisme, dans les meilleures maisons de presse ; cette érudition, cette expertise, il les mettra au service de la démocratie sénégalaise balbutiante, auprès de celui qui voulait élargir les espaces de libertés individuelles et collectives. Plus qu’un militant, Citizen Kane sera un idéaliste, rêvant d’amour, de cohésion sociale, de justice.
Les vicissitudes de la vie n'ébranleront pas sa foi pour Wade, avec cet autre journaliste, ce grand homme Madior Sokhna Ndiaye, pilier inébranlable du « Sopi » naissant , avec principalement un Mohamed Bachir Diop et un Mamadou Oumar Ndiaye, entre autres combattants n'ayant pas dissous leur nom dans un courageaux anonymat ; c’est Madior Sokhna qui s'amusait d'ailleurs à décliner, péremptoire, que "l'or a beau séjourner dans la boue, il brillera toujours", il sera la première victime du "Sopi" dans sa longue marche vers le pouvoir, en tout cas comme journaliste.
Avec Farès Atyé, directeur du journal "République", Yahya Kane restera attaché à son homme et, même au soir de sa vie, lorsqu'il lui arrivait de quitter son Tivaouane lointain pour Dakar, il le faisait souvent au service de son mentor.
Ainsi de sa dernière sortie officielle qui date d'il y a dix jours avant son décès ; il était venu, devant un parterre de personnalités de haute valeur, livrer sa dernière trouvaille pour aider un groupe à faire réélire Wade en 2012. Spécialiste de la communication, il se disait en effet convaincu que les distorsions notées dans la communication gouvernementale devaient être redressées pour aider son homme, le seul qu'il ait adoré sur terre, après Dieu.
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