Depuis dix jours, le Nigeria a multiplié les contrôles, convoqué toutes les personnes qui ont été en contact avec la première victime d'Ebola à Lagos. Lundi, les autorités ont confirmé que, malgré les précautions, l'un des médecins qui l'a traité a été contaminé par le virus. AU Nigeria, 70 personnes font également l'objet d'une surveillance. Huit sont placées en quarantaine et trois présentent les symptômes d'Ebola, notamment de la fièvre. La propagation de l'épidémie provoque la psychose dans la plus grande ville d'Afrique de l'ouest et également dans les pays voisins.
Au Liberia, des habitants de l'ouest de la capitale Monrovia ont manifesté ce lundi : ils reprochent aux autorités de laisser des corps dans des maisons. Le vice-ministre de la Santé a assuré que le gouvernement faisait tout son possible et avait acheté des terrains pour enterrer les morts.
En Sierra Leone, tous les commerces, bars et restaurants sont restés fermés ce lundi. Les administrations ont réduit au maximum les visites. Les rares passants dans les rues de la capitale Freetown sont renvoyés chez eux. Des véhicules du ministre de la Santé diffusent des messages de préventions : « Ebola est réel, ne mangez pas de viande de chauve-souris ». Dans une allocution télévisée, le président Koroma a déclaré : « Dans ce combat contre Ebola, chaque individu compte : l'essence même de la nation est en jeu. »
Source : Rfi.fr
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