En entrant dans la ville, les assaillants se sont divisés en plusieurs petits groupes pour se diriger vers les casernes, l’université, et un endroit où vivent des fonctionnaires.
« Ils ont mis le feu à plusieurs maisons et tué des personnes innocentes », a indiqué un habitant à un journal local.
Les militants sont suspectés de faire partie de Boko Haram. La secte islamique a tué 500 personnes cette année.
Les habitants ont dit qu’il y a eu des échanges de coups de feu à côté des casernes de Giwa après que les militaires n'aient essayé de repousser les insurgés.
Des avions de l’armée de l’air ont été aperçus dans le ciel peu de temps après les attaques.
« Il y a une épaisse fumée. Les assaillant ont lancé des explosifs dans les casernes de Giwa et l’ensemble des soldats de ces casernes ont répondu par des coups de feu », a dit Hamisu Musa au journal the Daily Trust.
Des militants de Boko Haram détenus
Les combattants présumés de Boko Haram détenus par les militaires sont souvent détenus au sein des casernes de Giwa.
D’après les associations de défense des droits de l’homme, des centaines d’entre eux y sont morts et la torture y est monnaie courante.
L’armée a cependant nié avoir maltraité des suspects.
Il y également eu une explosion à l’université de Maiduguri et des maisons ont été frappés, d’après les habitants. On ne sait pas si ces explosions ont été causées par les offensives de Boko Haram ou si elles sont le résultat des frappes aériennes de l’armée de l’air.
Les attaques se sont intensifiées ces dernières semaines depuis que l’état d’urgence a été déclaré dans le nord-est du Nigeria l’année dernière.
Boko Haram a été fondé à Maiduguri en 2009. L’organisation veut installer un état islamique dans le nord du Nigeria.
Source : BBC Afrique
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