
La campagne de commercialisation de l'arachide tarde à démarrer
La campagne de commercialisation de l’arachide peine à démarrer. Prévue le 8 décembre dernier, les paysans n’ont encore rien vu. Le président de Force Paysanne et député, Aliou Dia rue dans les brancards. Joint au téléphone par la Radio futurs médias, il a déclaré avec amertume que «la campagne de commercialisation de l’arachide avait été programmée théoriquement pour le 8 décembre. Mais dans la pratique, il n’y a pas eu de campagne dans la mesure où les points de collecte ne sont pas encore mis en place, le matériel non plus et il n’y a pas encore de financement».
Aliou Dia est ulcéré par le fait que «le Comité National Interprofessionnel de l’Arachide (CNIA) avait dit que la campagne allait démarrer le 8 décembre, à la veille de la Tabaski. C’est un grand paradoxe et nous avons constaté sur le terrain que ce démarrage n’a pas été effectif nulle part dans le pays».
Le président de Force Paysanne se lance, ainsi dans des prévisions apocalyptiques pour la culture de l’arachide au Sénégal. Selon lui, «la campagne de cette année commence mal et cela risque de se terminer très mal dans la mesure où le financement n’est pas bouclé, le matériel de collecte n’est pas en place, les opérateurs ne sont pas connus dans les points de collecte où ils sont désignés».
Le député non-inscrit Aliou Dia a, en outre, estimé que «présentement, il faut que l’Etat se ressaisisse. Il faut qu’il prenne ses responsabilités afin de permettre à ces vaillants producteurs de pouvoir écouler leurs productions dans les circuits officiellement établis pour éviter de mettre à genoux la filière arachidière»
Aliou Dia est ulcéré par le fait que «le Comité National Interprofessionnel de l’Arachide (CNIA) avait dit que la campagne allait démarrer le 8 décembre, à la veille de la Tabaski. C’est un grand paradoxe et nous avons constaté sur le terrain que ce démarrage n’a pas été effectif nulle part dans le pays».
Le président de Force Paysanne se lance, ainsi dans des prévisions apocalyptiques pour la culture de l’arachide au Sénégal. Selon lui, «la campagne de cette année commence mal et cela risque de se terminer très mal dans la mesure où le financement n’est pas bouclé, le matériel de collecte n’est pas en place, les opérateurs ne sont pas connus dans les points de collecte où ils sont désignés».
Le député non-inscrit Aliou Dia a, en outre, estimé que «présentement, il faut que l’Etat se ressaisisse. Il faut qu’il prenne ses responsabilités afin de permettre à ces vaillants producteurs de pouvoir écouler leurs productions dans les circuits officiellement établis pour éviter de mettre à genoux la filière arachidière»
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