Ils sont nombreux à ne pas cacher leur déception après la publication de la liste des nouveaux membres du gouvernement de Dionne II. En effet, beaucoup de responsables de l’APR de premier plan qui défendent bec et ongle dans les médias, sur les réseaux sociaux et partout le président de la République, son gouvernement ne digèrent pas encore ce remaniement.
Une bonne frange des journalistes politiques voyait déjà Mame Boye Diao siéger dans le prochain gouvernement. Ils louent sa pertinence et sa constance. Ils ont surtout souligné le rôle discret qu’il a joué dans la campagne pour les législatives aux côtés du Premier ministre Mahammed Boune Abdallah Dionne. Ce qui motivait cette certitude, c’est surtout lié au fait que la direction des Services régionaux à la Direction générale des impôts et domaines qu’il gère actuellement au sein du ministère de l’Economie et des Finances est supprimée. A cet effet, beaucoup lui avait trouvé une planque toute douillée dans le gouvernement.
Son absence à cette 13e législature a beaucoup intriguée surtout en rapport au rôle qu’il a joué à l’Assemblée nationale mais aussi dans la bataille médiatique entre l’APR et l’opposition. Moustapha Diakhaté était un potentiel ministre même si le portefeuille à occuper laisser trop perplexe.
«Ce remaniement nous a réservé des surprises. Il y a des départs auxquels ont s’attendait pas tout comme la suppression des secrétaires d’Etat. On s’attendait à ce qu’il mette des hommes de combat, de poigne pour gagner la bataille de 2019», a commenté Serigne Saliou Samb, analyste politique joint par PressAfrik.
Le journaliste et experts en sciences politiques de souligner que «des gladiateurs comme Mame Boye Diao et Moustapha Diakhaté jouent un grand rôle dans l’occupation de l’espace médiatique. Ce qui est très important».
Toutefois, il a tenu à relativiser : «le président de la République a des informations que nous n’avons pas. En tant que politique et chef d’Etat, il a des prismes de lecture qui lui permet d’apprécier. Il va peut être les servir ailleurs».
Une bonne frange des journalistes politiques voyait déjà Mame Boye Diao siéger dans le prochain gouvernement. Ils louent sa pertinence et sa constance. Ils ont surtout souligné le rôle discret qu’il a joué dans la campagne pour les législatives aux côtés du Premier ministre Mahammed Boune Abdallah Dionne. Ce qui motivait cette certitude, c’est surtout lié au fait que la direction des Services régionaux à la Direction générale des impôts et domaines qu’il gère actuellement au sein du ministère de l’Economie et des Finances est supprimée. A cet effet, beaucoup lui avait trouvé une planque toute douillée dans le gouvernement.
La prisme de lectures du président Macky qui contraste
Son absence à cette 13e législature a beaucoup intriguée surtout en rapport au rôle qu’il a joué à l’Assemblée nationale mais aussi dans la bataille médiatique entre l’APR et l’opposition. Moustapha Diakhaté était un potentiel ministre même si le portefeuille à occuper laisser trop perplexe.
«Ce remaniement nous a réservé des surprises. Il y a des départs auxquels ont s’attendait pas tout comme la suppression des secrétaires d’Etat. On s’attendait à ce qu’il mette des hommes de combat, de poigne pour gagner la bataille de 2019», a commenté Serigne Saliou Samb, analyste politique joint par PressAfrik.
Le journaliste et experts en sciences politiques de souligner que «des gladiateurs comme Mame Boye Diao et Moustapha Diakhaté jouent un grand rôle dans l’occupation de l’espace médiatique. Ce qui est très important».
Toutefois, il a tenu à relativiser : «le président de la République a des informations que nous n’avons pas. En tant que politique et chef d’Etat, il a des prismes de lecture qui lui permet d’apprécier. Il va peut être les servir ailleurs».
Une déception de plus pour Mini Touré et d’autres
Son compère et homonyme a estimé que dans la formation du nouveau gouvernement trois critères majeurs sont entrés en jeu : «Combativité, poids électoral, présence médiatique». En dehors de trois précités, Serigne Saliou Gueye, analyste politique est d’avis que d’autres figures de l’APR peuvent nourrir des déceptions avec ce nouveau gouvernement. Il pense à Aminata alias «Mimi», Touré qui était quasiment annoncée aux Affaires étrangères.
Le journaliste au Quotidien «Le Témoin» a, également, cité le nom de Ciré Dia, directeur général de la Société nationale La Poste. «Il s’attendait à une promotion compte tenu du travail abattu mais surtout pour combler un vide laissé par le départ Thierno Alassane Sall à Thiès». L’ancien ministre du Travail et des organisations professionnelles du temps d’Abdoulaye Wade se voyait ministre en remplacement de Mansour Sy après avoir réussi une année scolaire sans grève et à pacifier le climat social. Innocence Ntap Ndiaye dans ses discussions avec des proches et amis évoquait souvent l’éventualité de revenir dans le gouvernement.
Pour le cas de Moustapha Diakhaté, Serigne Saliou Gueye, a avancé : «je ne pense pas qu’il soit intéressé par une entrée dans le gouvernement».
Par ailleurs, l’analyste politique a fait savoir que «le Président a beaucoup misé sur la base politique. Tous les ministres qui sont sortis ne représentent pas grand-chose politiquement parlant même si on peut leur reprocher quelques défaillances professionnelles».
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