Ils seront quatre venus de chaque parti parlementaire : l’Union pour la république, majoritaire au pouvoir, l’Alliance nationale pour le changement, le Comité d’action pour le renouveau, l’Alliance pour la démocratie et développement intégral et l’Union des forces de changement. Le gouvernement sera représenté mais à titre d’observateur.
Les sujets à aborder ne sont pas pour l’instant exhaustifs. Le gouvernement propose ainsi d’aborder le régime politique, la nomination et les prérogatives du Premier ministre, les conditions d’éligibilité du président de la République, la durée et la limitation du mandat présidentiel, l’instauration d’un Sénat et la réforme de la Cour constitutionnelle.
A ces points, le collectif Sauvons le Togo dont l’ANC est membre, souhaite y ajouter l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé ainsi que la question de la fermeture des organes de presse et de radio. Le collectif insiste tout particulièrement sur l’urgente nécessité d’organiser les élections locales avant la prochaine présidentielle.
Réparer l'injustice
Autant de sujets au menu des discussions. Et pour l’instant, chaque partie estime tout mettre en œuvre pour sa réussite, ne serait-ce que pour réparer l’injustice faite au peuple togolais depuis 27 ans, selon Zeus Ajavon, coordonnateur du CST.
Ce lundi, quand ils se retrouveront à l’ouverture des débats, les délégués choisiront celui qui devra diriger le dialogue pendant les deux semaines, harmoniser les points inscrits à l’ordre du jour, et qui sait, ils pourront aussi aborder la question du choix d’un médiateur international.
Source : Rfi.fr
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