
C’est devant une foule de militants, criant « Chavez vit, la lutte continue », que le cercueil du président vénézuélien est passé sous les monolithes du paseo de los Proceres, où l’on peut voir les statues des héros de l’indépendance vénézuélienne et un immense drapeau vénézuélien.
Le cortège a ensuite fait demi-tour pour rejoindre l’autoroute. Des milliers de Vénézuéliens ont été appelés à se rassembler dans différents points de la capitale, Caracas, pour rendre un dernier hommage à leur président.
Quelle destination finale pour Hugo Chavez ?
Le parcours de 7 kilomètres s’est terminé dans le quartier populaire du 23 janvier, bastion du chavisme, et la dépouille du président a été transférée au musée historique militaire, la « caserne de la montagne ». Ce lieu est symbolique, puisque Hugo Chavez y commandait les opérations lorsqu’il préparait la rébellion civile et militaire du 4 février 1992.
On sait que son corps ne sera pas embaumé, ni exposé dans une urne de cristal, comme l’a annoncé le président par intérim Nicolas Maduro. Il devrait être « semé » comme disent les Vénézuéliens, dans un premier temps dans ce lieu, puis il reposera au Panthéon, aux côtés du libérateur Simon Bolivar une fois la Constitution modifiée, car pour le moment il faut attendre vingt-cinq ans pour que les hommes reconnus comme illustres, puissent y entrer.
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