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"On ne peut pas espérer juger Wade au moment où Farba Senghor est libre", martèle Alioune Tine

Les voix qui s'élèvent pour exiger la traduction de Me Wade devant la haute cour de justice sont considérées comme coupées de la réalité par le secrétaire général de la Raddho. Alioune Tine se demande comment on va juger Wade si Farba Senghor est toujours libre.



"On ne peut pas espérer juger Wade au moment où Farba Senghor est libre", martèle Alioune Tine
« La réalité est que si on n’arrive pas à juger quelqu’un comme Farba Senghor, comment voulez-vous qu’on arrive à juger le président Abdoulaye Wade dans le contexte actuel ? Je pense qu’aucun citoyen ne peut se dérober devant la justice, y compris le président de la République. Ce dernier, dans l’exercice de ses fonctions peut jouir d’une immunité. Mais dès qu’il quitte le pouvoir, la machine peut être mise en branle. On l’a vu en France avec Jacques Chirac. Son ex-Premier ministre, Dominique De Villepin, est actuellement traîné devant les juridictions », a déclaré Alioune Tine prenant ainsi part au débat sur la nécessité de juger ou non Me Wade dans l'affaire Ségura..

A ses yeux, un des points faibles des démocraties africaines et de l’Etat de droit en Afrique, c’est la faiblesse des juridictions nationales: "Soit elles sont défaillantes, soit elles sont dépendantes de l’exécutif qui les contrôle et dicte la conduite à tenir à certains juges qui sont aux ordres.Et tant qu’on aura ça, il ne faut pas se faire d’illusion, il sera extrêmement difficile de juger les hautes autorités de l’Etat ».

Mame Coumba Diop

Vendredi 30 Octobre 2009 - 12:03


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