Tahirou Sarr, intervenant ce vendredi à l’Assemblée nationale lors de la déclaration de politique générale du PM Ousmane Sonko, a posé une question pertinente et fait des suggestions adaptées sur le cas des étrangers établis au Sénégal.
« Êtes-vous toujours convaincu que le nombre d’étrangers demeurant au Sénégal est de 207791 », a lancé le député au chef du gouvernement Ousmane Sonko.
Poursuivant son intervention, Tahirou Sarr a souligné que la décision portant sur les visas mentionnés par le PM lors de la lecture de la DPG risque de créer des pertes d’emplois avant de suggérer une solution pour encadrer l’entrée des étrangers dans le pays et permettre aux jeunes de trouver des emplois et réduire par la même occasion le chômage.
« J’ai entendu parler de visas de réciprocité » dit-il, « il faut savoir qu’en politique migratoire, il y a trois sortes de visas : pour les pays avec un fort taux de tourisme comme la France, les Etats-Unis, là-bas, ils ont besoin de visas directs. Il y a des pays où le taux est moyen, c’est-à-dire qui possède des visas, mais n’ont pas de visas d’entrée, dans notre cas, nous faisons partie des pays à faible taux de tourisme donc si on adopte les visas d’entrée par rapport à réciprocité ça risque d’impacter négativement sur les emplois dans les secteurs du commerce et du tourisme. C’est une chose à ne pas négliger », a souligné le parlementaire.
À cet effet, Tahirou Sarr propose d’opter plutôt pour les cartes de séjour à la place des visas de réciprocités. « À mon avis la meilleure option, c’est d’initier des cartes de séjour, indiquant que si un étranger séjourne au Sénégal au-delà de 21 jours ou trois (3) mois comme l’indique la CEDEAO, on peut lui attribuer une carte de séjour à court terme qui est de 3 mois, moyen terme 6 mois et long terme qui est de 1 an. Je pense que cela aidera à nos jeunes de trouver du travail, que les salaires soient revus à la normal par ce que les étrangers sont venus s’accaparer des emplois provoquant une baisse des salaires et créer un chômage chez les jeunes. Pour ne pas parler des spoliations d’état-civil, les étrangers débarquent sans s’être enregistré dans un fichier, il s’installe librement ce qui fait qu’au besoin, ils achètent les documents ».
Selon le député, « Pour éradiquer tout cela, il faut la création d’un fichier spécialement dédié au recensement des étrangers dès leur arrivée de sorte que pareillement un étager ne peut figurer dans le fichier étranger et dans le fichier national ».
« Êtes-vous toujours convaincu que le nombre d’étrangers demeurant au Sénégal est de 207791 », a lancé le député au chef du gouvernement Ousmane Sonko.
Poursuivant son intervention, Tahirou Sarr a souligné que la décision portant sur les visas mentionnés par le PM lors de la lecture de la DPG risque de créer des pertes d’emplois avant de suggérer une solution pour encadrer l’entrée des étrangers dans le pays et permettre aux jeunes de trouver des emplois et réduire par la même occasion le chômage.
« J’ai entendu parler de visas de réciprocité » dit-il, « il faut savoir qu’en politique migratoire, il y a trois sortes de visas : pour les pays avec un fort taux de tourisme comme la France, les Etats-Unis, là-bas, ils ont besoin de visas directs. Il y a des pays où le taux est moyen, c’est-à-dire qui possède des visas, mais n’ont pas de visas d’entrée, dans notre cas, nous faisons partie des pays à faible taux de tourisme donc si on adopte les visas d’entrée par rapport à réciprocité ça risque d’impacter négativement sur les emplois dans les secteurs du commerce et du tourisme. C’est une chose à ne pas négliger », a souligné le parlementaire.
À cet effet, Tahirou Sarr propose d’opter plutôt pour les cartes de séjour à la place des visas de réciprocités. « À mon avis la meilleure option, c’est d’initier des cartes de séjour, indiquant que si un étranger séjourne au Sénégal au-delà de 21 jours ou trois (3) mois comme l’indique la CEDEAO, on peut lui attribuer une carte de séjour à court terme qui est de 3 mois, moyen terme 6 mois et long terme qui est de 1 an. Je pense que cela aidera à nos jeunes de trouver du travail, que les salaires soient revus à la normal par ce que les étrangers sont venus s’accaparer des emplois provoquant une baisse des salaires et créer un chômage chez les jeunes. Pour ne pas parler des spoliations d’état-civil, les étrangers débarquent sans s’être enregistré dans un fichier, il s’installe librement ce qui fait qu’au besoin, ils achètent les documents ».
Selon le député, « Pour éradiquer tout cela, il faut la création d’un fichier spécialement dédié au recensement des étrangers dès leur arrivée de sorte que pareillement un étager ne peut figurer dans le fichier étranger et dans le fichier national ».
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