Notre espace médiatique est malade. Et ce n’est pas une maladie passagère. C’est une dérive profonde, structurelle, presque devenue normale. Chaque jour, les plateaux télé se transforment en arènes de spectacle, où des chroniqueurs autoproclamés débitent à longueur d’émissions des opinions, des jugements partisans, des attaques...