Vendredi, une équipe de chercheurs japonais de l'Université d'Osaka au Japon a annoncé avoir développé un vaccin qui protégerait à 70% contre le paludisme. Une nouvelle qui a été publiée mardi sur le site scientifique américain PLOS One. "L'effet de ce vaccin est plus important que celui de tous les traitements existants" expliquent les scientifiques.
Concrètement, ce nouveau vaccin serait une combinaison habile de poudre (dérivée d'une protéine génétiquement modifiée, trouvée à l'intérieur du parasite à l'origine de la maladie) et d'un gel d'hydroxyle d'aluminium. Baptisé BK-SE36, il devrait réduire de manière considérable la mortalité due à cette maladie, transmise par les femelles moustiques (en particulier le genre Anophèle). De meilleurs résultats que les précédents vaccins Selon les chercheurs japonais, le vaccin a été testé dans le nord de l'Ouganda entre 2010 et 2011 sur une population âgée de 6 à 20 ans. Ces études auraient donné une efficacité à 72%. Le professeur Toshihiro Horii, en charge du projet a ainsi dit vouloir passer à une utilisation pratique du BK-SE36 d'ici peu selon l'agence de presse japonaise Jiji. "Dans 5 ans, après une étude clinique sur des enfants de 1 à 5 ans, qui constituent le gros de la mortalité causée par le paludisme" a t-il ajouté. L'enjeu est en effet de protéger au mieux les populations exposées mais surtout les enfants. Un vaccin, mis au point par les Britanniques au laboratoire de GlaxoSmithKline a mercredi rendu des essais cliniques assez décevants. En effet, celui-ci perdrait en efficacité après 4 ans chez les enfants et présenterait des résultats variables. Ainsi, le taux d'efficacité s’élèverait à 43,6% la première année avant de retomber à zéro la quatrième. Une autre alternative avait vu le jour il y a quelques mois, un savon répulsif baptisé Faso Soap, mis au point par des étudiants africains, capable de repousser les moustiques par l'hygiène. Il pouvait par ailleurs s'utiliser en lessive afin de traiter et le linge, et les moustiquaires. Mais la méthode permettait d'éviter les piqûres de moustique et non de lutter directement contre le parasite. Un fléau nommé malaria Le paludisme, ou malaria tuerait plus de 781.000 personnes par an, dont 85% sont des enfants de moins de 5 ans (selon l'Organisation Mondiale de Santé). Les enfants sont en effet les plus touchés par cette maladie, notamment dans les régions pauvres, de l'Afrique subsaharienne (Nigéria, Ouganda, RDC) à l'Asie (Inde et Thaïlande). De plus, les principaux traitements coûtent cher aux pays et ne sont que des solutions temporaires qui n'empêchent pas une contamination massive. Le vaccin poursuit ses études cliniques ainsi que son expérimentation sur l'humain. Il devrait, en cas de résultat concluant être commercialisé sous peu. Un espoir peut être dans les 109 pays concernés par cette maladie.
Concrètement, ce nouveau vaccin serait une combinaison habile de poudre (dérivée d'une protéine génétiquement modifiée, trouvée à l'intérieur du parasite à l'origine de la maladie) et d'un gel d'hydroxyle d'aluminium. Baptisé BK-SE36, il devrait réduire de manière considérable la mortalité due à cette maladie, transmise par les femelles moustiques (en particulier le genre Anophèle). De meilleurs résultats que les précédents vaccins Selon les chercheurs japonais, le vaccin a été testé dans le nord de l'Ouganda entre 2010 et 2011 sur une population âgée de 6 à 20 ans. Ces études auraient donné une efficacité à 72%. Le professeur Toshihiro Horii, en charge du projet a ainsi dit vouloir passer à une utilisation pratique du BK-SE36 d'ici peu selon l'agence de presse japonaise Jiji. "Dans 5 ans, après une étude clinique sur des enfants de 1 à 5 ans, qui constituent le gros de la mortalité causée par le paludisme" a t-il ajouté. L'enjeu est en effet de protéger au mieux les populations exposées mais surtout les enfants. Un vaccin, mis au point par les Britanniques au laboratoire de GlaxoSmithKline a mercredi rendu des essais cliniques assez décevants. En effet, celui-ci perdrait en efficacité après 4 ans chez les enfants et présenterait des résultats variables. Ainsi, le taux d'efficacité s’élèverait à 43,6% la première année avant de retomber à zéro la quatrième. Une autre alternative avait vu le jour il y a quelques mois, un savon répulsif baptisé Faso Soap, mis au point par des étudiants africains, capable de repousser les moustiques par l'hygiène. Il pouvait par ailleurs s'utiliser en lessive afin de traiter et le linge, et les moustiquaires. Mais la méthode permettait d'éviter les piqûres de moustique et non de lutter directement contre le parasite. Un fléau nommé malaria Le paludisme, ou malaria tuerait plus de 781.000 personnes par an, dont 85% sont des enfants de moins de 5 ans (selon l'Organisation Mondiale de Santé). Les enfants sont en effet les plus touchés par cette maladie, notamment dans les régions pauvres, de l'Afrique subsaharienne (Nigéria, Ouganda, RDC) à l'Asie (Inde et Thaïlande). De plus, les principaux traitements coûtent cher aux pays et ne sont que des solutions temporaires qui n'empêchent pas une contamination massive. Le vaccin poursuit ses études cliniques ainsi que son expérimentation sur l'humain. Il devrait, en cas de résultat concluant être commercialisé sous peu. Un espoir peut être dans les 109 pays concernés par cette maladie.
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