Le Bureau Paix et Sécurité Centre de Compétence Afrique Subsaharienne à organisé une conférence sur le thème : «Autorités, Médias et Terrorisme : la difficile équation», ce mardi à Dakar. Trois groupes de panelistes ont eu à intervenir respectivement sur : l’Etat des lieux des relations entre autorités et médias en matière de terrorisme, terrorisme et traitement médiatique, et en fin le troisième panel a porté sur la projection d’une vidéo de 15 min relatant tout le processus d’un attentat terroriste.
Selon le M. Holger Grimm, Directeur l'Institut Paix et Sécurité - Centre de Compétence Afrique Subsaharienne, «les terroristes ont la capacité d’utiliser leurs propres canaux pour donner des informations et véhiculer leur idéologie». Pour lui, «pour les combattre, les pouvoirs publics et médias doivent unir leurs forces pour contrer le terrorisme».
Le général Mamadou Seck, ancien Chef d’Etat-Major général des Armées (CEMGA), a dans son analyse souligné que : « Le terrorisme, c’est la surprise. Puisqu’ils se sont attaqués à la première puissance mondiale, militaire, du point de vue sécuritaire, économique. La guerre classique ce n’est plus le cas, c’est pour quoi on parle de guerre asymétrique. C'est-à-dire des bataillons contre des bataillons, des temples contre des temples, des avions contre des avions. Des groupes déterminés bien renseignés, un bon lavage de cerveau, qui ont bien étudié leur objectif et sont là où on les attend pas ».
Poursuivant son analyse, Mamadou Sow Seck pense que les forces de sécurité doivent s’adapter en matière de renseignement. Il insiste pour dire que les médias doivent être les vecteurs de l’information.
Pierre Mendy, Commissaire divisionnaire et Directeur de la Surveillance du Territoire (DST) a estimé que malgré toutes les menace qui pèsent sur le Sénégal, la question du terrorisme est une préoccupation majeure des autorités de même que les populations. C’est également un centre d’intérêt pour la presse locale. Au-delà du contexte international, le Sénégal vit dans un environnement sécuritaire sous régional dégradé, et cela depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Notre pays partage l’espace sur le pan géographique qui est la bande sahélo-saharien avec des pays comme le Mali, qui a une frontière terrestre long de plus de 400 Km. Il est vrai que ce n’est pas une menace nouvelle, pour tout les pays considérés comme alliés avec la France ».
D’après M. Mendy, « l’intérêt de la presse au Sénégal par rapport aux menaces terroristes, c’est d’ailleurs accru après l’attaque de Grand Bassam. Parce que tout le monde s’est dit peut être la prochaine cible se serait le Sénégal. En tout cas une cible potentielle de ces organisations terroristes. Il s’agit d’une question extrêmement sensible qu’il faut traiter avec prudence pour éviter d’ajouter à la peur».
Plusieurs personnalités et autorités ont été présentes à la rencontre dont le Pr Rachid Benlabbah, enseignant chercheur, à l’Institut des Etudes Africaines, université Mohamed V (Maroc), M. Mohamed Pathé Diarra, Conseiller à l’ambassade du Mali au Sénégal, le Colonel Alioune Ndiaye, chargé de communication de l’Union nationale des retraités de la Police.
M. Alexis Kalambry, journaliste et directeur de publication du journal Les Echos (Mali), Ibrahima Lissa Faye, journaliste blogueur, le Chef d’Escadron Ibrahima Ndiaye, Chef de la divison de la communication de la gendarmerie national, Dr Sokhna Fatou Seck Sarr, Spécialiste en Sciences de l’Information ont marqué également de leur présence à la rencontre.
Selon le M. Holger Grimm, Directeur l'Institut Paix et Sécurité - Centre de Compétence Afrique Subsaharienne, «les terroristes ont la capacité d’utiliser leurs propres canaux pour donner des informations et véhiculer leur idéologie». Pour lui, «pour les combattre, les pouvoirs publics et médias doivent unir leurs forces pour contrer le terrorisme».
Le général Mamadou Seck, ancien Chef d’Etat-Major général des Armées (CEMGA), a dans son analyse souligné que : « Le terrorisme, c’est la surprise. Puisqu’ils se sont attaqués à la première puissance mondiale, militaire, du point de vue sécuritaire, économique. La guerre classique ce n’est plus le cas, c’est pour quoi on parle de guerre asymétrique. C'est-à-dire des bataillons contre des bataillons, des temples contre des temples, des avions contre des avions. Des groupes déterminés bien renseignés, un bon lavage de cerveau, qui ont bien étudié leur objectif et sont là où on les attend pas ».
Poursuivant son analyse, Mamadou Sow Seck pense que les forces de sécurité doivent s’adapter en matière de renseignement. Il insiste pour dire que les médias doivent être les vecteurs de l’information.
Pierre Mendy, Commissaire divisionnaire et Directeur de la Surveillance du Territoire (DST) a estimé que malgré toutes les menace qui pèsent sur le Sénégal, la question du terrorisme est une préoccupation majeure des autorités de même que les populations. C’est également un centre d’intérêt pour la presse locale. Au-delà du contexte international, le Sénégal vit dans un environnement sécuritaire sous régional dégradé, et cela depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Notre pays partage l’espace sur le pan géographique qui est la bande sahélo-saharien avec des pays comme le Mali, qui a une frontière terrestre long de plus de 400 Km. Il est vrai que ce n’est pas une menace nouvelle, pour tout les pays considérés comme alliés avec la France ».
D’après M. Mendy, « l’intérêt de la presse au Sénégal par rapport aux menaces terroristes, c’est d’ailleurs accru après l’attaque de Grand Bassam. Parce que tout le monde s’est dit peut être la prochaine cible se serait le Sénégal. En tout cas une cible potentielle de ces organisations terroristes. Il s’agit d’une question extrêmement sensible qu’il faut traiter avec prudence pour éviter d’ajouter à la peur».
Plusieurs personnalités et autorités ont été présentes à la rencontre dont le Pr Rachid Benlabbah, enseignant chercheur, à l’Institut des Etudes Africaines, université Mohamed V (Maroc), M. Mohamed Pathé Diarra, Conseiller à l’ambassade du Mali au Sénégal, le Colonel Alioune Ndiaye, chargé de communication de l’Union nationale des retraités de la Police.
M. Alexis Kalambry, journaliste et directeur de publication du journal Les Echos (Mali), Ibrahima Lissa Faye, journaliste blogueur, le Chef d’Escadron Ibrahima Ndiaye, Chef de la divison de la communication de la gendarmerie national, Dr Sokhna Fatou Seck Sarr, Spécialiste en Sciences de l’Information ont marqué également de leur présence à la rencontre.
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