Le président de l'APR, Macky Sall et le coodonnateur du pool des avocats, Me Moustapha Diop
Le président de l’Alliance pour la République (APR) et ancien Premier ministre, Macky Sall est interdit de sortir du territoire national. C’est lors de sa convocation à la sûreté urbaine du commissariat central de Dakar ce mardi 27 janvier que son passeport lui a été retiré. «Macky Sall bien qu’autorisé à regagner son domicile s’est vu retirer son passeport sans aucune base légale et prier de rester à la disposition des enquêteurs», a souligné le porte-parole du pool de ses avocats, Me Pape Leïty Ndiaye. Il a ajouté : «Il apparait aujourd’hui très clairement que le ministre de l’Intérieur et sans aucun doute ceux qui l’ont inspiré dans cette entreprise poursuivent un triple objectifs : ternir l’image de marque de Macky Sall, empêcher son parti de participer aux prochaines élections locales et restreindre sa liberté de mouvement». L’avocat a indiqué que le leader de l’APR a «balayé d’un revers de la main les graves et fallacieuses accusations contenues dans le communiqué en date du 26 janvier du ministre de l’Intérieur avant de mettre à nu la grave mascarade fomentée contre sa personne».
Pour ce qui est des mesures contre leur client comme le retrait de son passeport et sa mise à disposition à la police, les conseils de Macky Sall s’insurgent contre. «Le collectif des avocats s’élève contre cette grave violation des libertés individuelles et exige la restitution sans délai du passeport de M. Macky Sall», a-t-il fait savoir. Me Moustapha Diop et ses collègues de soutenir que «le collectif exige la restitution des véhicules et ordinateurs de Abdoulaye Sall militant de APR. Le collectif se réserve le droit le cas échéant d’engager toutes les procédures adéquates pour faire cesser ces illégalités».
L’interrogatoire au commissariat central de Dakar a duré près de trois heures. Pendant tout ce temps, les militants et responsables de l’APR ont attendu leur leader à la porte de la police et se sont à un moment affrontés avec les éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI). Au moment où Macky Sall est avec les deux enquêteurs de la sûreté urbaine, l’ancien maire des Parcelles assainies et fidèle ami de l’ancien Premier ministre reçoit une convocation à la gendarmerie de foire.
Le représentant de APR à Gabon, Abdoulaye Sally Sall a, selon nos sources, été libéré après son audition au Bloc des Madeleines.
Pour ce qui est des mesures contre leur client comme le retrait de son passeport et sa mise à disposition à la police, les conseils de Macky Sall s’insurgent contre. «Le collectif des avocats s’élève contre cette grave violation des libertés individuelles et exige la restitution sans délai du passeport de M. Macky Sall», a-t-il fait savoir. Me Moustapha Diop et ses collègues de soutenir que «le collectif exige la restitution des véhicules et ordinateurs de Abdoulaye Sall militant de APR. Le collectif se réserve le droit le cas échéant d’engager toutes les procédures adéquates pour faire cesser ces illégalités».
L’interrogatoire au commissariat central de Dakar a duré près de trois heures. Pendant tout ce temps, les militants et responsables de l’APR ont attendu leur leader à la porte de la police et se sont à un moment affrontés avec les éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI). Au moment où Macky Sall est avec les deux enquêteurs de la sûreté urbaine, l’ancien maire des Parcelles assainies et fidèle ami de l’ancien Premier ministre reçoit une convocation à la gendarmerie de foire.
Le représentant de APR à Gabon, Abdoulaye Sally Sall a, selon nos sources, été libéré après son audition au Bloc des Madeleines.
Autres articles
-
Dembancané : Amadou Ba s'engage à désenclaver la commune et relancer les projets d'infrastructure
-
Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique : publication de l'arrêté portant interdiction temporaire de circuler de région à région
-
Keur Massar : Sonko appelle à l'indulgence des autorités locales envers les marchands ambulants
-
L'économie sénégalaise : une légère baisse de l'inflation en octobre 2024 selon Sika France
-
Campagne électorale : le Cored condamne et déplore les scènes de violence