La réduction du mandat présidentiel tant promis n'aura finalement pas lieu. Après avoir entretenu le suspens quatre ans durant, le chef de l'Etat vient d'y mettre un terme à la faveur d'une "décision" du Conseil constitutionnel. Toutefois cet avis des cinq sages semble être une bouffée d'oxygène pour Macky Sall qui a véritablement besoin de prouver encore pour décrocher un second mandat.
Macky Sall ne pouvait prendre le risque d’aller à la présidentielle en 2017. Il s’acheminerait vers sa mort politique. En effet, si elle se tenait en février 2017, elle se tiendrait alors que le pouvoir en place n’a pas encore véritablement décollé en termes de réalisations et de satisfaction des préoccupations des populations.
Si la présidentielle devait se tenir en 2017, le leader de l’Alliance de la République (APR) aurait du mal à faire la même demande que son ancien mentor, Abdoulaye Wade en 2007. Alors que beaucoup d’observateurs avertis de la scène politique ne croyaient pas à une réélection, le président de la République d’alors avait beaucoup insisté sur un deuxième mandat pour finir ses travaux. Cette astuce avait fait mouche car il avait même poussé le Khalife général des Mourides de l’époque, Serigne Saliou Mbacké à faire une sortie pour souligner que les chantiers de Touba allaient être terminés après les élections. Une déclaration qui avait été perçue à l’époque comme un Ndigueul et sur laquelle l’équipe de campagne dirigée en son temps par Macky Sall avait beaucoup surfé.
Le Plan Sénégal Emergent (PSE), la charpente du pouvoir en place peine véritablement à prendre son envol. La plupart des projets d’envergure n’ont pas connu un début de réalisation. L’autoroute Ila Touba, depuis la pose de la première pierre, ce sont des procédures, de même pour le train Express qui aujourd’hui est très agité avec les derniers développements. Les universités Sine Saloum, de Thiès, Dakar 2 ou Amadou Makhtar Mbow, ISEP (Thiès) entre autres sont quasiment oubliées après la cérémonie de pose de première.
Des projets ont précédé pourtant ceux-ci. Il s’agit du tronçon Fatick-Kaolack qui a fini par mettre en rogne les usagers et habitants de cette partie du territoire. Le Pont de l’Emergence qui remplace
A côté, il y a les infrastructures laissées par Abdoulaye Wade et dont Idrissa Seck disait que Macky Sall n’arrive pas encore à les peindre au lieu de penser développer d’autres projets. Les habitants de la banlieue, les dakarois de manière générale attendent beaucoup l’ouverture de l’hôpital Dalal Jamm qui est un établissement de santé de haut niveau selon les normes de construction et d’équipements prévues. L’Aéroport Blaise Diagne de Diass (AIBD) qui est bouclé à 80% est quasiment bloqué même si un accord a été trouvé récemment avec Saudi Ben Laden Group chargé des travaux. Le tronçon restant de l’autoroute à péage toujours à l’état de chantier malgré la fortune que paient les usagers qui empruntent cette voie.
Le président Macky Sall n’est pas rassuré de sa réélection s’il allait à la présidentielle en 2017 parce que le climat social, politique et économique ne lui est pas encore favorable. Les sénégalais continuent à se demander où se trouve l’argent, à se plaindre des difficultés de trouver un emploi ou de régler des problèmes élémentaires. La fermeture des entreprises privées est devenue presque monnaie courante. Les organisations patronales ne cessent de se plaindre et d’apprécier diversement le taux de croissance de 6,4% en 2015.
Macky Sall ne pouvait prendre le risque d’aller à la présidentielle en 2017. Il s’acheminerait vers sa mort politique. En effet, si elle se tenait en février 2017, elle se tiendrait alors que le pouvoir en place n’a pas encore véritablement décollé en termes de réalisations et de satisfaction des préoccupations des populations.
Si la présidentielle devait se tenir en 2017, le leader de l’Alliance de la République (APR) aurait du mal à faire la même demande que son ancien mentor, Abdoulaye Wade en 2007. Alors que beaucoup d’observateurs avertis de la scène politique ne croyaient pas à une réélection, le président de la République d’alors avait beaucoup insisté sur un deuxième mandat pour finir ses travaux. Cette astuce avait fait mouche car il avait même poussé le Khalife général des Mourides de l’époque, Serigne Saliou Mbacké à faire une sortie pour souligner que les chantiers de Touba allaient être terminés après les élections. Une déclaration qui avait été perçue à l’époque comme un Ndigueul et sur laquelle l’équipe de campagne dirigée en son temps par Macky Sall avait beaucoup surfé.
Le Plan Sénégal Emergent (PSE), la charpente du pouvoir en place peine véritablement à prendre son envol. La plupart des projets d’envergure n’ont pas connu un début de réalisation. L’autoroute Ila Touba, depuis la pose de la première pierre, ce sont des procédures, de même pour le train Express qui aujourd’hui est très agité avec les derniers développements. Les universités Sine Saloum, de Thiès, Dakar 2 ou Amadou Makhtar Mbow, ISEP (Thiès) entre autres sont quasiment oubliées après la cérémonie de pose de première.
Des projets ont précédé pourtant ceux-ci. Il s’agit du tronçon Fatick-Kaolack qui a fini par mettre en rogne les usagers et habitants de cette partie du territoire. Le Pont de l’Emergence qui remplace
A côté, il y a les infrastructures laissées par Abdoulaye Wade et dont Idrissa Seck disait que Macky Sall n’arrive pas encore à les peindre au lieu de penser développer d’autres projets. Les habitants de la banlieue, les dakarois de manière générale attendent beaucoup l’ouverture de l’hôpital Dalal Jamm qui est un établissement de santé de haut niveau selon les normes de construction et d’équipements prévues. L’Aéroport Blaise Diagne de Diass (AIBD) qui est bouclé à 80% est quasiment bloqué même si un accord a été trouvé récemment avec Saudi Ben Laden Group chargé des travaux. Le tronçon restant de l’autoroute à péage toujours à l’état de chantier malgré la fortune que paient les usagers qui empruntent cette voie.
Le président Macky Sall n’est pas rassuré de sa réélection s’il allait à la présidentielle en 2017 parce que le climat social, politique et économique ne lui est pas encore favorable. Les sénégalais continuent à se demander où se trouve l’argent, à se plaindre des difficultés de trouver un emploi ou de régler des problèmes élémentaires. La fermeture des entreprises privées est devenue presque monnaie courante. Les organisations patronales ne cessent de se plaindre et d’apprécier diversement le taux de croissance de 6,4% en 2015.
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