« Nous ne pouvons qualifier ces élections de libres, équitables et légitimes », a dénoncé Panduleni Itula, « quel que soit le résultat » de ce scrutin indécis qui s'est terminé à 21H00 locales (19h TU) après quatre jours d'un vote commencé mercredi matin.
Toute la journée, des centaines d'électeurs ont fait la queue devant le seul bureau de vote de la capitale Windhoek. Certains ont attendu jusqu’à douze heures, sous un soleil de plomb, pour pouvoir déposer leur bulletin.
Pourquoi un tel désordre ? La Commission électorale de Namibie pointe des problèmes logistiques : pénurie de bulletins de vote, surchauffe des tablettes électroniques servant à vérifier l’identité des électeurs. Pendant ce temps, les files d’attente s’allongeaient.
Ce scrutin mobilise particulièrement les jeunes. Ils représentent 42 % des 1,5 million d’électeurs inscrits et s’inquiètent du chômage et des inégalités sociales.
La bataille est serrée entre Netumbo Nandi-Ndaitwah, candidate du parti historique, la Swapo, et Panduleni Itula, principal opposant.
Ce pays d'Afrique australe désertique, qui se targue de sa stabilité et de sa démocratie, entre dans la pire crise institutionnelle depuis son indépendance en 1990.
Nouveau vote demandé
Le candidat, ex-dentiste et avocat de 67 ans, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, a déclaré sa volonté de faire « annuler les élections via les procédures prévues dans le processus électoral ». Président des Patriotes indépendants pour le changement (IPC), Panduleni Itula a demandé un nouveau vote « afin de garantir que le peuple namibien aura l'occasion d'exercer son droit démocratique ».
Panduleni Itula était arrivé deuxième de la dernière élection présidentielle en 2019 avec 29,4% en tant que candidat indépendant, sans parti sur lequel s'appuyer alors.
Le président Hage Geingob, mort depuis en février, n'avait dû sa réélection au premier tour qu'à une demi-douzaine de points (56%). Ce qui laissait pressentir cette année un second tour inédit, selon nombre d'observateurs.
Toute la journée, des centaines d'électeurs ont fait la queue devant le seul bureau de vote de la capitale Windhoek. Certains ont attendu jusqu’à douze heures, sous un soleil de plomb, pour pouvoir déposer leur bulletin.
Pourquoi un tel désordre ? La Commission électorale de Namibie pointe des problèmes logistiques : pénurie de bulletins de vote, surchauffe des tablettes électroniques servant à vérifier l’identité des électeurs. Pendant ce temps, les files d’attente s’allongeaient.
Ce scrutin mobilise particulièrement les jeunes. Ils représentent 42 % des 1,5 million d’électeurs inscrits et s’inquiètent du chômage et des inégalités sociales.
La bataille est serrée entre Netumbo Nandi-Ndaitwah, candidate du parti historique, la Swapo, et Panduleni Itula, principal opposant.
Ce pays d'Afrique australe désertique, qui se targue de sa stabilité et de sa démocratie, entre dans la pire crise institutionnelle depuis son indépendance en 1990.
Nouveau vote demandé
Le candidat, ex-dentiste et avocat de 67 ans, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, a déclaré sa volonté de faire « annuler les élections via les procédures prévues dans le processus électoral ». Président des Patriotes indépendants pour le changement (IPC), Panduleni Itula a demandé un nouveau vote « afin de garantir que le peuple namibien aura l'occasion d'exercer son droit démocratique ».
Panduleni Itula était arrivé deuxième de la dernière élection présidentielle en 2019 avec 29,4% en tant que candidat indépendant, sans parti sur lequel s'appuyer alors.
Le président Hage Geingob, mort depuis en février, n'avait dû sa réélection au premier tour qu'à une demi-douzaine de points (56%). Ce qui laissait pressentir cette année un second tour inédit, selon nombre d'observateurs.
Autres articles
-
Offensive jihadiste en Syrie: la Russie, la Turquie et l'Iran font part de leur inquiétude
-
Angola: poussée par Luanda, la Russie vend ses parts dans ses mines de diamants angolaises
-
Torture au Cameroun: des ONG dénoncent le «négationnisme» du gouvernement devant le comité de l'ONU
-
Présidentielle en Côte d'Ivoire: l'ex-première dame Simone Ehivet désignée candidate par son parti
-
Le vice-Premier ministre russe achève sa visite dans les États du Sahel