Les organisations de la société civile n’ont pas hésité à critiquer les éléments de défense du Cameroun devant le comité des Nations unies contre la torture.
M. Salomon Eheth, représentant permanent du Cameroun auprès des Nations unies à Genève, avait indiqué que le gouvernement avait entrepris des réformes, au niveau réglementaire et institutionnel, en vue de prévenir les actes de torture et d’en sanctionner les auteurs.
Mais pour le docteur Hilaire Kamga, un des rédacteurs du rapport de la société civile, le gouvernement a, au contraire, institutionnalisé la torture.
« Les gens sont torturés au quotidien. Les tortionnaires qui sont à l’origine, y compris de la mort de leurs victimes, sont souvent promus. Cela fait donc partie des indicateurs qui montrent que l’État, dans sa structure gouvernante, valide la torture, peut-être comme un instrument de gouvernance », souligne-t-il.
Selon l'ONU, le Code pénal camerounais de 2016 ne prévoit pas de peines appropriées pour le crime de torture. La plupart des peines prononcées pour des actes de torture sont très légères et le crime de torture est soumis à la prescription.
Parmi les autres points abordés par l'ONU, à Genève, et qui valent des critiques au Cameroun, figurent les procès de civils devant les tribunaux militaires qui augmentent le risque de torture, ainsi que l’absence de prisons réservées aux femmes ou encore le manque de services de base pour les prisonniers.
M. Salomon Eheth, représentant permanent du Cameroun auprès des Nations unies à Genève, avait indiqué que le gouvernement avait entrepris des réformes, au niveau réglementaire et institutionnel, en vue de prévenir les actes de torture et d’en sanctionner les auteurs.
Mais pour le docteur Hilaire Kamga, un des rédacteurs du rapport de la société civile, le gouvernement a, au contraire, institutionnalisé la torture.
« Les gens sont torturés au quotidien. Les tortionnaires qui sont à l’origine, y compris de la mort de leurs victimes, sont souvent promus. Cela fait donc partie des indicateurs qui montrent que l’État, dans sa structure gouvernante, valide la torture, peut-être comme un instrument de gouvernance », souligne-t-il.
Selon l'ONU, le Code pénal camerounais de 2016 ne prévoit pas de peines appropriées pour le crime de torture. La plupart des peines prononcées pour des actes de torture sont très légères et le crime de torture est soumis à la prescription.
Parmi les autres points abordés par l'ONU, à Genève, et qui valent des critiques au Cameroun, figurent les procès de civils devant les tribunaux militaires qui augmentent le risque de torture, ainsi que l’absence de prisons réservées aux femmes ou encore le manque de services de base pour les prisonniers.
Autres articles
-
Offensive jihadiste en Syrie: la Russie, la Turquie et l'Iran font part de leur inquiétude
-
Angola: poussée par Luanda, la Russie vend ses parts dans ses mines de diamants angolaises
-
Présidentielle en Namibie: l'opposant Panduleni Itula affirme qu'il «ne reconnaîtra pas le résultat»
-
Présidentielle en Côte d'Ivoire: l'ex-première dame Simone Ehivet désignée candidate par son parti
-
Le vice-Premier ministre russe achève sa visite dans les États du Sahel