Le récit de l’ex-chef d’état-major de la gendarmerie est limpide, simple, peut-être un peu trop parfait, semble penser l’avocate des parties civiles, maître Halimatou Camara : « Vous avez été formel ici, vous dites qu’aucun de vos hommes n’était sur place quand est arrivée la garde présidentielle. Aucun ? »
« Avant que les militaires ne viennent, ils étaient repliés juste au niveau du carrefour Donka », affirme le général Ibrahima Baldé.
Halimatou Camara relève des incohérences dans le témoignage de l’ancien patron de la gendarmerie guinéenne : « Au niveau du carrefour de Donka, vos hommes n’ont même pas été témoins de tirs d’armes à feu ? Vu que la distance entre Donka et le stade n’est pas une distance que l’on pourrait dire grande. »
Dans son costume bleu à manches courtes, Ibrahima Baldé ne se laisse pas désarçonner. Ses hommes n’ont rien vu, rien entendu, affirme-t-il.
Maître Halimatou Camara demande : « Ils sont restés au carrefour de Donka jusqu’à quelle heure ce jour-là ? »
« Toute la soirée, ils étaient là », dit le général Ibrahima Baldé.
Maître Halimatou Camara réplique : « Donc ils ont vu des blessés arriver à l’hôpital Donka ? »
« Quels blessés ? », demande le général Ibrahima Baldé.
« Des blessés venant du stade », déclare maître Halimatou Camara.
Le général laisse échapper un rire nerveux. Hier, plusieurs coupures de courant ont perturbé l’audience qui a dû être interrompue plus tôt que prévu. Le procès du massacre du 28 septembre 2009 doit reprendre ce mardi matin.
« Avant que les militaires ne viennent, ils étaient repliés juste au niveau du carrefour Donka », affirme le général Ibrahima Baldé.
Halimatou Camara relève des incohérences dans le témoignage de l’ancien patron de la gendarmerie guinéenne : « Au niveau du carrefour de Donka, vos hommes n’ont même pas été témoins de tirs d’armes à feu ? Vu que la distance entre Donka et le stade n’est pas une distance que l’on pourrait dire grande. »
Dans son costume bleu à manches courtes, Ibrahima Baldé ne se laisse pas désarçonner. Ses hommes n’ont rien vu, rien entendu, affirme-t-il.
Maître Halimatou Camara demande : « Ils sont restés au carrefour de Donka jusqu’à quelle heure ce jour-là ? »
« Toute la soirée, ils étaient là », dit le général Ibrahima Baldé.
Maître Halimatou Camara réplique : « Donc ils ont vu des blessés arriver à l’hôpital Donka ? »
« Quels blessés ? », demande le général Ibrahima Baldé.
« Des blessés venant du stade », déclare maître Halimatou Camara.
Le général laisse échapper un rire nerveux. Hier, plusieurs coupures de courant ont perturbé l’audience qui a dû être interrompue plus tôt que prévu. Le procès du massacre du 28 septembre 2009 doit reprendre ce mardi matin.
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