L'armée israélienne prête à une offensive terrestre à Gaza
Parmi les cibles de cette nouvelle nuit d'attaques, pour la plupart concentrées dans la ville de Gaza, figurent plusieurs bâtiments officiels, dont le siège du premier ministre, les ministères de la défense, des affaires étrangères et des finances, l'Université islamique déjà frappée la veille, et un club lié au Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas. Des incidents ont également été signalés sur les côtes palestiniennes, où un bateau transportant du matériel médical a été repoussé.
Pour la première fois, mardi, une porte-parole de l'armée israélienne a évoqué publiquement la possibilité d'une offensive terrestre à Gaza, affirmant que l'infanterie était prête à agir. Elle n'a pas précisé l'ampleur ou le calendrier de cette offensive. "Tout le monde est en place sur le terrain. L'option existe. Elle peut être appliquée, mais pour l'instant nous ne frappons que par les airs et par la mer", a-t-elle expliqué. Lundi, l'Etat hébreu a déployé de nouveaux renforts à la lisière de la bande de Gaza après avoir décrété le secteur frontalier du territoire palestinien "zone militaire fermée", une mesure qui précède habituellement un déploiement terrestre massif. Le premier ministre, Ehoud Olmert, a annoncé que les quatre jours de raids, combinés aux "opérations maritimes", ne constituaient que "la première phase parmi plusieurs" d'un plan préalablement établi par le gouvernement israélien, laissant entendre que les autres phases pourraient se succéder prochainement.
"PAS DE PLACE POUR UNE TRÊVE"
L'état-major israélien ne semble pas disposé à limiter les frappes aériennes ni à envisager une trêve tant que les tirs de roquettes continueront. "Si les tirs criminels contre Israël et ses citoyens ne cessent pas totalement, Israël aura recours à tous les moyens et tous les types d'actions légaux dont il dispose pour faire en sorte que l'ennemi mette un terme à ses agressions illégales", a lancé le ministre de la défense, Ehoud Barak. "Il n'y a pas de place pour une trêve. De fait, l'armée israélienne ne doit pas interrompre cette opération avant d'avoir brisé la volonté des Palestiniens du Hamas de continuer à prendre Israël pour cible", a déclaré le ministre de l'intérieur, Meir Sheetrit, à une radio israélienne.
Jusqu'ici, l'objectif principal de l'opération "Plomb durci", d'une violence inédite depuis l'occupation des territoires palestiniens par Israël en 1967, était de mettre fin aux tirs. Quatre jours après le début des frappes, l'idée de mettre fin aux capacités militaires du Hamas est maintenant ouvertement discutée. "Le but de l'opération est de faire tomber le régime" du mouvement islamiste, a reconnu le vice-premier ministre, Haïm Ramon, alors que le chef d'état-major adjoint, le général Dan Harel, assurait qu'"après l'opération, il ne restera plus aucun bâtiment du Hamas debout à Gaza". Une chose est sûre, un conflit de longue haleine semble de plus en plus inévitable. Comme le dit le ministre adjoint à la défense, Matan Vilnai, "l''armée est prête pour une longue opération (...), pour de longues semaines d'action".
Pour la première fois, mardi, une porte-parole de l'armée israélienne a évoqué publiquement la possibilité d'une offensive terrestre à Gaza, affirmant que l'infanterie était prête à agir. Elle n'a pas précisé l'ampleur ou le calendrier de cette offensive. "Tout le monde est en place sur le terrain. L'option existe. Elle peut être appliquée, mais pour l'instant nous ne frappons que par les airs et par la mer", a-t-elle expliqué. Lundi, l'Etat hébreu a déployé de nouveaux renforts à la lisière de la bande de Gaza après avoir décrété le secteur frontalier du territoire palestinien "zone militaire fermée", une mesure qui précède habituellement un déploiement terrestre massif. Le premier ministre, Ehoud Olmert, a annoncé que les quatre jours de raids, combinés aux "opérations maritimes", ne constituaient que "la première phase parmi plusieurs" d'un plan préalablement établi par le gouvernement israélien, laissant entendre que les autres phases pourraient se succéder prochainement.
"PAS DE PLACE POUR UNE TRÊVE"
L'état-major israélien ne semble pas disposé à limiter les frappes aériennes ni à envisager une trêve tant que les tirs de roquettes continueront. "Si les tirs criminels contre Israël et ses citoyens ne cessent pas totalement, Israël aura recours à tous les moyens et tous les types d'actions légaux dont il dispose pour faire en sorte que l'ennemi mette un terme à ses agressions illégales", a lancé le ministre de la défense, Ehoud Barak. "Il n'y a pas de place pour une trêve. De fait, l'armée israélienne ne doit pas interrompre cette opération avant d'avoir brisé la volonté des Palestiniens du Hamas de continuer à prendre Israël pour cible", a déclaré le ministre de l'intérieur, Meir Sheetrit, à une radio israélienne.
Jusqu'ici, l'objectif principal de l'opération "Plomb durci", d'une violence inédite depuis l'occupation des territoires palestiniens par Israël en 1967, était de mettre fin aux tirs. Quatre jours après le début des frappes, l'idée de mettre fin aux capacités militaires du Hamas est maintenant ouvertement discutée. "Le but de l'opération est de faire tomber le régime" du mouvement islamiste, a reconnu le vice-premier ministre, Haïm Ramon, alors que le chef d'état-major adjoint, le général Dan Harel, assurait qu'"après l'opération, il ne restera plus aucun bâtiment du Hamas debout à Gaza". Une chose est sûre, un conflit de longue haleine semble de plus en plus inévitable. Comme le dit le ministre adjoint à la défense, Matan Vilnai, "l''armée est prête pour une longue opération (...), pour de longues semaines d'action".
Autres articles
-
Le Sénat américain adopte un texte évitant la paralysie budgétaire
-
Allemagne: un véhicule percute le marché de Noël à Magdebourg, des morts et des dizaines de blessés
-
Pakistan: 16 soldats tués dans l'attaque d'une base militaire (responsables)
-
Croatie: un élève tué, plusieurs autres et une enseignante blessés dans une attaque à l'arme blanche dans une école primaire à Zagreb
-
Au moins huit morts dans le naufrage d'un bateau de migrants au large de la Grèce