J’ai, comme l’ensemble de mes concitoyens abasourdis, entendu MACKY, à la télé, nous invectiver. Depuis Paris. Et à Dakar, il ne s’est pas arrêté. Il a d’abord commencé par traiter son administration de corrompus : « ne donnez rien à personne ; si on vous demande de l’argent, refusez ! » Une fois arrivé, il a demandé aux braves sénégalais de cesser de tricher. Et de travailler !
Je dois sans doute rêver ; je suppose que 200 000 emplois ont été créés, depuis 2012, en raison de 100 000 par an comme il l’a promis. Je suppose que je dois être vraiment en train de rêver, et que je n’ai pas vu la semaine passée un emprunt de 35 milliards qu’il vient de lever comme tous les mois. Le travail, c’est ce que tout le monde cherche et ne trouve pas, MACKY. A part votre famille, vos amis, les amis de votre belle famille, les parents et frères de votre influente épouse, personne d’autre n’en trouve. Vous êtes les seuls chercheurs de travail qui réussissez la prouesse d’en trouver. Vous en trouvez tellement que vous en avez plusieurs en même temps. Certains amis de votre épouse, votre père adoptif aussi, auraient ainsi plusieurs boulots : PCA, Directeurs généraux et entrepreneurs aussi. Vos amis qui se tournaient les pouces jusqu’en Europe eux aussi ont du boulot. Jusqu’aux repris de justice et autres trafiquants d’influence sous le coup d’actions judiciaires, qui se payent même le luxe de parcourir le monde à vos cotés, à nos frais.
Par expérience, vous devriez savoir qu’entre un engagement pris et un engagement honoré, il y a la certitude pour celui qui le prend de contrôler la situation au point d’être vraiment sûr qu’il percevra et son intérêt d’abord, et son capital ensuite. Et puisqu’on n’est jamais mieux servi que par soi même, ceux qui prêtent sont maintenant ceux qui déroulent les projets qu’ils financent. Comment ferons nous dans ce cas pour trouver du travail décent? Au Qatar où vous envoyez les travailleurs sénégalais, ceux qui y sont déjà meurent par centaines ; il y règne une situation pire que l’esclavage.
Aujourd’hui les dignes serviteurs de l’Etat que vous accusez de corrompus ne sont pas aux postes de direction ou de ministres. C’est votre régime qui vient de battre le record de marchés passés par gré à gré en deux ans, devant les 12 ans de gré à gré dont vous accusiez Me WADE. Même les entreprises exclues des procédures de la Banque mondiale pour corruption avérée sont recyclés par le régime de MACKY ; elles viennent construire des autoroutes ; à quel prix et à quelles conditions ont-elles été attributaires de ces marchés ? On ne peut pas parler de transparence en favorisant à tout va le gré à gré. La frontière est ténue dans ce cas, et les soupçons qui pèsent sur le régime de MACKY méritent que l’on se pose la question de savoir s’ils sont avérés ou pas.
Que le régime de MACKY s’occupe de trouver du travail à ceux qui en cherchent vraiment, et qu’il respecte sa parole de leur en donner 100 000 par an d’abord. Si rien ne marche dans ce pays, c’est parce que d’abord la politisation à outrance des postes de direction est en train de produire les conséquences que tout le monde savait : la proximité politique n’est pas un critère de compétence. Ces patrons qui ne connaissent rien au management et à la conduite des affaires de l’Etat échouent dans la conduite de la mission qui leur est assignée. Le personnel se tourne les pouces car ce n’est pas dans ses prérogatives d’impulser les actions qui doivent faire fonctionner leurs structures. Ce ne sont pas eux qui trichent MACKY ; ce sont les incompétents qui les dirigent et qui « apprennent l’administration » qui sont incompétents. Leur échec est patent.
Le poisson pourrit toujours par la tête, et c’est pour éviter cela que de plus en plus de structures se révoltent contre le parachutage de « cadres politiques » qui risqueraient de mettre à genoux « leurs boîtes ». cela a commencé à l’IPRES. Et ce n’est qu’un début. La prééminence de votre ombrageuse épouse, réelle ou supposée sur les décisions étatiques est un vrai facteur de déstabilisation qui pourrait potentiellement se retourner contre votre régime. Alors n’en rajoutez pas, s’il vous plaît. Les sénégalais sont braves, les sénégalais sont courageux, les sénégalais sont de grands travailleurs. Comme on le dit chez nous, « wakh bou bone dékoul famou dieume, famou diogué la tiossano ».
Je dois sans doute rêver ; je suppose que 200 000 emplois ont été créés, depuis 2012, en raison de 100 000 par an comme il l’a promis. Je suppose que je dois être vraiment en train de rêver, et que je n’ai pas vu la semaine passée un emprunt de 35 milliards qu’il vient de lever comme tous les mois. Le travail, c’est ce que tout le monde cherche et ne trouve pas, MACKY. A part votre famille, vos amis, les amis de votre belle famille, les parents et frères de votre influente épouse, personne d’autre n’en trouve. Vous êtes les seuls chercheurs de travail qui réussissez la prouesse d’en trouver. Vous en trouvez tellement que vous en avez plusieurs en même temps. Certains amis de votre épouse, votre père adoptif aussi, auraient ainsi plusieurs boulots : PCA, Directeurs généraux et entrepreneurs aussi. Vos amis qui se tournaient les pouces jusqu’en Europe eux aussi ont du boulot. Jusqu’aux repris de justice et autres trafiquants d’influence sous le coup d’actions judiciaires, qui se payent même le luxe de parcourir le monde à vos cotés, à nos frais.
Par expérience, vous devriez savoir qu’entre un engagement pris et un engagement honoré, il y a la certitude pour celui qui le prend de contrôler la situation au point d’être vraiment sûr qu’il percevra et son intérêt d’abord, et son capital ensuite. Et puisqu’on n’est jamais mieux servi que par soi même, ceux qui prêtent sont maintenant ceux qui déroulent les projets qu’ils financent. Comment ferons nous dans ce cas pour trouver du travail décent? Au Qatar où vous envoyez les travailleurs sénégalais, ceux qui y sont déjà meurent par centaines ; il y règne une situation pire que l’esclavage.
Aujourd’hui les dignes serviteurs de l’Etat que vous accusez de corrompus ne sont pas aux postes de direction ou de ministres. C’est votre régime qui vient de battre le record de marchés passés par gré à gré en deux ans, devant les 12 ans de gré à gré dont vous accusiez Me WADE. Même les entreprises exclues des procédures de la Banque mondiale pour corruption avérée sont recyclés par le régime de MACKY ; elles viennent construire des autoroutes ; à quel prix et à quelles conditions ont-elles été attributaires de ces marchés ? On ne peut pas parler de transparence en favorisant à tout va le gré à gré. La frontière est ténue dans ce cas, et les soupçons qui pèsent sur le régime de MACKY méritent que l’on se pose la question de savoir s’ils sont avérés ou pas.
Que le régime de MACKY s’occupe de trouver du travail à ceux qui en cherchent vraiment, et qu’il respecte sa parole de leur en donner 100 000 par an d’abord. Si rien ne marche dans ce pays, c’est parce que d’abord la politisation à outrance des postes de direction est en train de produire les conséquences que tout le monde savait : la proximité politique n’est pas un critère de compétence. Ces patrons qui ne connaissent rien au management et à la conduite des affaires de l’Etat échouent dans la conduite de la mission qui leur est assignée. Le personnel se tourne les pouces car ce n’est pas dans ses prérogatives d’impulser les actions qui doivent faire fonctionner leurs structures. Ce ne sont pas eux qui trichent MACKY ; ce sont les incompétents qui les dirigent et qui « apprennent l’administration » qui sont incompétents. Leur échec est patent.
Le poisson pourrit toujours par la tête, et c’est pour éviter cela que de plus en plus de structures se révoltent contre le parachutage de « cadres politiques » qui risqueraient de mettre à genoux « leurs boîtes ». cela a commencé à l’IPRES. Et ce n’est qu’un début. La prééminence de votre ombrageuse épouse, réelle ou supposée sur les décisions étatiques est un vrai facteur de déstabilisation qui pourrait potentiellement se retourner contre votre régime. Alors n’en rajoutez pas, s’il vous plaît. Les sénégalais sont braves, les sénégalais sont courageux, les sénégalais sont de grands travailleurs. Comme on le dit chez nous, « wakh bou bone dékoul famou dieume, famou diogué la tiossano ».
Autres articles
-
Un projet de loi de finances conforme aux objectifs de sécurité et souveraineté alimentaire (PAR DJIBRIL BA )
-
Le Sénégal entre crise de la dette et souveraineté économique (Abdoul Aly Kane)
-
Macron en quête de soutien en Afrique amorce une série de visites sous tension à Djibouti et en Éthiopie
-
Réponse à Papa Malick NDOUR (Par Mady CISSÉ)
-
Lettre au Président Diomaye (Par Samba Diouldé Thiam)