Il doit sûrement être sous une forte pression. En plus de faire face au stress de la validation ou de l’invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel, le candidat de la Coalition, Forces alliées pour la victoire (Fal 2012), Me Abdoulaye Wade doit gérer la guerre fratricide à laquelle se livre ses partisans. Plusieurs clans s’affrontent. Et cette situation prend de grandes proportions au fur et à mesure que le 26 février, date de l’élection présidentielle pointe.
Et comme s’ils se sont tous donnés le mot, chaque responsable veut visiblement prendre son destin en main. Ministre d’Etat auprès du président de la République, Abdou Fall semble être sur le départ. Il n’a pas raté son « frère » de parti Karim Wade. « Si Karim Wade veut montrer ses talents politiques, il n’a qu’à aller s’occuper du Point E qu’il a perdu en 2009 », a déclaré M. Fall. Le responsable libéral de la cité du rail s’indigne de sa mise à l’écart lors des déplacements du président Wade et Karim Wade à Thiès. Tirant les conclusions de cet isolement, il semble s’éloigner de ses frères. « J’ai repris mon destin en main », a-t-il dit sur les ondes nos confrères de Sud fm.
Abdou Fall a été précédé dans cette rébellion par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Moustapha Guirrassy. Le maire de Kédougou aurait démissionné du gouvernement. Le motif : il s’insurge contre la montée en puissance de son rival libéral, Mamadou Hadji Cissé. Le camp du président de la chambre de commerce, de Kédougou ne s’est pas privé de réagir à cette démission. « Kédougou n’appartient à personne. Nous continuerons à travailler aux côtés du président Wade », martèlent le Collectif des cadres de kédougou dans une déclaration publiée dont copie nous est parvenue. L’ancien ministre du Plan, Mamadou Sidibé s’invite dans la guerre des libéraux, mais à travers un front qui lui est propre. « Je serai inélégant et discourtois au moment de mon départ du Pds », a-t-il averti dans un entretien avec nos confrères de l’Obs.
A Podor, la bataille est lancée pour contrôle du comité électoral de la coalition Fal 2012. Une trentaine de d’élus locaux libéraux ont gelé leurs activités pour protester contre le choix qui aurait été porté sur Alioune Diop, le chargé de mission du président de la République pour piloter le comité électoral. Linguère n’échappe pas à cette confrontation. Des jeunes ont récemment décrié la gestion de l’institution municipale par le directeur de cabinet du président de la République, Habib Sy.
Dakar n’échappe à cette guéguerre. Les membres de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) ont décidé de geler leurs activités au sein du Pds. Face à la presse, ils ont menacé de rallier l’opposition.
La guerre entre les clans semble pousser jusqu’à son dernier retranchement la Génération du Concret. Ce mouvement né des flancs du Pds est visiblement ciblé, mais ses responsables ne vont certainement pas se laisser faire. « Nous avons une liste et savons que des gens ont participé à une réunion. Ils ont reçu la somme de 7 millions de Fcfa pour faire le tour du pays et de l’étranger et dire qu’il y a un profond malaise à la Génération du concret et que karim Wade est un responsable par défaut », s’indigne Bachir Diawara, le chef de cabinet du ministre d’Etat, Karim Wade.
M. Diawara réfute toute hémorragie au sein de la Gc, mais sa sortie illustre encore la vive tension qui règne entre les partisans du président Wade. Chaque clan veut apparemment prendre son destin en main. Wade peut-il toujours arbitrer et siffler la fin de la récréation ? La mission semble difficile. Le feu est presque partout dans la formation libérale. Il se propage au fur et à mesure que le 26 février 2012 pointe.
ISSA NDIAYE
Et comme s’ils se sont tous donnés le mot, chaque responsable veut visiblement prendre son destin en main. Ministre d’Etat auprès du président de la République, Abdou Fall semble être sur le départ. Il n’a pas raté son « frère » de parti Karim Wade. « Si Karim Wade veut montrer ses talents politiques, il n’a qu’à aller s’occuper du Point E qu’il a perdu en 2009 », a déclaré M. Fall. Le responsable libéral de la cité du rail s’indigne de sa mise à l’écart lors des déplacements du président Wade et Karim Wade à Thiès. Tirant les conclusions de cet isolement, il semble s’éloigner de ses frères. « J’ai repris mon destin en main », a-t-il dit sur les ondes nos confrères de Sud fm.
Abdou Fall a été précédé dans cette rébellion par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Moustapha Guirrassy. Le maire de Kédougou aurait démissionné du gouvernement. Le motif : il s’insurge contre la montée en puissance de son rival libéral, Mamadou Hadji Cissé. Le camp du président de la chambre de commerce, de Kédougou ne s’est pas privé de réagir à cette démission. « Kédougou n’appartient à personne. Nous continuerons à travailler aux côtés du président Wade », martèlent le Collectif des cadres de kédougou dans une déclaration publiée dont copie nous est parvenue. L’ancien ministre du Plan, Mamadou Sidibé s’invite dans la guerre des libéraux, mais à travers un front qui lui est propre. « Je serai inélégant et discourtois au moment de mon départ du Pds », a-t-il averti dans un entretien avec nos confrères de l’Obs.
A Podor, la bataille est lancée pour contrôle du comité électoral de la coalition Fal 2012. Une trentaine de d’élus locaux libéraux ont gelé leurs activités pour protester contre le choix qui aurait été porté sur Alioune Diop, le chargé de mission du président de la République pour piloter le comité électoral. Linguère n’échappe pas à cette confrontation. Des jeunes ont récemment décrié la gestion de l’institution municipale par le directeur de cabinet du président de la République, Habib Sy.
Dakar n’échappe à cette guéguerre. Les membres de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) ont décidé de geler leurs activités au sein du Pds. Face à la presse, ils ont menacé de rallier l’opposition.
La guerre entre les clans semble pousser jusqu’à son dernier retranchement la Génération du Concret. Ce mouvement né des flancs du Pds est visiblement ciblé, mais ses responsables ne vont certainement pas se laisser faire. « Nous avons une liste et savons que des gens ont participé à une réunion. Ils ont reçu la somme de 7 millions de Fcfa pour faire le tour du pays et de l’étranger et dire qu’il y a un profond malaise à la Génération du concret et que karim Wade est un responsable par défaut », s’indigne Bachir Diawara, le chef de cabinet du ministre d’Etat, Karim Wade.
M. Diawara réfute toute hémorragie au sein de la Gc, mais sa sortie illustre encore la vive tension qui règne entre les partisans du président Wade. Chaque clan veut apparemment prendre son destin en main. Wade peut-il toujours arbitrer et siffler la fin de la récréation ? La mission semble difficile. Le feu est presque partout dans la formation libérale. Il se propage au fur et à mesure que le 26 février 2012 pointe.
ISSA NDIAYE
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