L’ONU promet que le nombre de casques bleus déployés au 15 septembre en Centrafrique sera « significatif ». L’objectif est d’apporter un sérieux renfort aux quelque 6000 soldats africains de la Misca qui seront tous passés sous casques bleus.
Seule exception : le contingent guinéen qui a été jugé mal préparé et mal équipé. Le Maroc, le Bangladesh et le Pakistan ont promis trois bataillons, soit 2 500 hommes, auxquels viendront s’ajouter 1 800 policiers du Sénégal et du Rwanda. La Minusca cherche encore les hélicoptères dont elle aura besoin.
Les casques bleus auront pour consigne d’être « très mobiles » et de se déployer sur tout le territoire et pas seulement à Bangui. « Il ne suffira pas de tenir des check-points, prévient un diplomate. Il faudra patrouiller, se montrer et assurer une présence sur le terrain. » En accord avec le gouvernement de Bangui, la Minusca pourra également prendre des mesures exceptionnelles : imposer un couvre-feu ou procéder à des arrestations.
Source : Rfi.fr
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso