Alfred le Grand Ngaya, le conseiller politique des anti-balaka était samedi 11 octobre de bien meilleure humeur. Le dialogue avec Catherine Samba-Panza est renoué. Une délégation a rencontré la présidente et un compromis s'est ébauché.
Les anti-balaka posaient cinq revendications. Catherine Samba-Panza a promis d'en satisfaire certaines. La libération des cadres du mouvement dont le porte-parole Emotion Brice Nasion serait en bonne voie, d'après Alfred Le Grand Nagaya. Le cabinet de la présidence apporte cependant un bémol. Seuls ceux qui n'ont aucun dossier en justice pourraient être libérés.
Négociations
Les anti-balaka ont aussi obtenu une commission chargée de réfléchir à l'entrée d'une composante anti-balaka au sein du CNT, le parlement de transition. Ce parlement qui a été formé sous la présidence Djotodia est jugé par les anti-balaka comme déséquilibré. Ils ont aussi obtenu la garantie de postes en compensation après le limogeage de deux cadres anti-balaka, l'un à la présidence, l'autre au ministère de la Défense.
En revanche, Catherine Samba-Panza a refusé leur demande de limogeage du gouvernement Kamoun. Désormais, le mouvement ne réclame plus la démission de la présidente de transition et s'engage à observer une trêve et à demander à leurs partisans de ne plus descendre dans la rue. La coordination va réunir ses membres dès ce dimanche pour leur exposer les détails des accords passés avec le pouvoir.
Les anti-balaka posaient cinq revendications. Catherine Samba-Panza a promis d'en satisfaire certaines. La libération des cadres du mouvement dont le porte-parole Emotion Brice Nasion serait en bonne voie, d'après Alfred Le Grand Nagaya. Le cabinet de la présidence apporte cependant un bémol. Seuls ceux qui n'ont aucun dossier en justice pourraient être libérés.
Négociations
Catherine Samba-Panza nous a recommandé de persuader nos éléments de ne pas causer de scandale
Alfred Le Grand NgayaConseiller politique des anti-balaka
En revanche, Catherine Samba-Panza a refusé leur demande de limogeage du gouvernement Kamoun. Désormais, le mouvement ne réclame plus la démission de la présidente de transition et s'engage à observer une trêve et à demander à leurs partisans de ne plus descendre dans la rue. La coordination va réunir ses membres dès ce dimanche pour leur exposer les détails des accords passés avec le pouvoir.
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