C'est dans la ville de Busurungi qu'au moins 60 personnes ont été tuées lors d'une attaque attribuée aux rebelles hutus rwandais.(Carte RFI)
La débandade, le mot est faible, mais c’est ce qui pourrait résumer aujourd’hui, la situation des habitants des villages, situés dans le territoire de Walikale. Après le massacre de Busurungi, plus de 20 000 personnes ne savent plus où aller.
Certains se sont réfugiés dans la forêt, d’autres dans les localités avoisinantes. Selon le chef du groupement de Hana, dans le territoire de Walikale il y a « 12 000 personnes déplacées à Walikale même, 9 000 à Inga et 6 000 à Kibua ».
Si les représailles des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) sèment la désolation, les pillages des soldats de l’armée régulière n’atténuent pas la douleur de ces populations. Déployés pour traquer les combattants hutus rwandais, des militaires des Forces armées congolaises (Fardc) auraient, eux aussi, attaqué certains villages. Un villageois qui est arrivé à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu raconte : « les militaires ont pillé et brûlé des maisons. J'ai vu deux morts et trois blessés dans une petite localité ».
Et les raisons évoquées par ces soldats pour justifier leurs actes sont légion. L’un d’eux explique que « les populations, coalisent avec les FDLR, c’est pourquoi les Fardc agissent ainsi, alors que nous n’avons rien contre la population et que nous sommes les victimes de ceux qui ont monté l’opération ».
Source: RFI
Certains se sont réfugiés dans la forêt, d’autres dans les localités avoisinantes. Selon le chef du groupement de Hana, dans le territoire de Walikale il y a « 12 000 personnes déplacées à Walikale même, 9 000 à Inga et 6 000 à Kibua ».
Si les représailles des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) sèment la désolation, les pillages des soldats de l’armée régulière n’atténuent pas la douleur de ces populations. Déployés pour traquer les combattants hutus rwandais, des militaires des Forces armées congolaises (Fardc) auraient, eux aussi, attaqué certains villages. Un villageois qui est arrivé à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu raconte : « les militaires ont pillé et brûlé des maisons. J'ai vu deux morts et trois blessés dans une petite localité ».
Et les raisons évoquées par ces soldats pour justifier leurs actes sont légion. L’un d’eux explique que « les populations, coalisent avec les FDLR, c’est pourquoi les Fardc agissent ainsi, alors que nous n’avons rien contre la population et que nous sommes les victimes de ceux qui ont monté l’opération ».
Source: RFI
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