Une cité paralysée. Quasiment aucune activité ne subsiste à Walikale-centre. Certains habitants, réfugiés en forêt, reviennent parfois en journée pour observer la situation avant de repartir. Ceux qui en ont les moyens empruntent la Route nationale n°3 reliant Walikale-centre à Kisangani, à environ 400 kilomètres.
Sur cet axe, des mouvements de troupes sont rapportés. Des militaires quittent Kisangani en direction de Biruwe, où se trouve le quartier général de la 34ᵉ région militaire, situé à environ 70 kilomètres de Walikale-centre.
D’autres déplacements sont également observés à Lubutu et dans ses environs. Dans cette zone, plusieurs sources indiquent, par exemple, que certains membres du personnel de l’hôpital général de Lubutu, un établissement de référence dans la région, ont quitté les lieux pour se replier sur Kisangani.
Même constat pour certains agents du parc national de Maïko, qui abrite notamment des espèces animales endémiques comme le gorille des plaines de l'est et l’okapi.
Des milices locales prêtes à combattre
Des milices locales, notamment les Simba, se revendiquent Wazalendo, ces groupes qui soutiennent l’armée congolaise. Elles déclarent être prêtes à combattre.
À Kisangani, que certains observateurs considèrent comme une éventuelle prochaine cible de l’AFC/M23, l’armée est en alerte. Depuis cette ville, siège du quartier général de la 3ᵉ zone de défense, l’aviation militaire mène actuellement des opérations. C’est dans ce contexte que le chef d’état-major général des FARDC s’est rendu sur place dimanche 23 mars.
Sur cet axe, des mouvements de troupes sont rapportés. Des militaires quittent Kisangani en direction de Biruwe, où se trouve le quartier général de la 34ᵉ région militaire, situé à environ 70 kilomètres de Walikale-centre.
D’autres déplacements sont également observés à Lubutu et dans ses environs. Dans cette zone, plusieurs sources indiquent, par exemple, que certains membres du personnel de l’hôpital général de Lubutu, un établissement de référence dans la région, ont quitté les lieux pour se replier sur Kisangani.
Même constat pour certains agents du parc national de Maïko, qui abrite notamment des espèces animales endémiques comme le gorille des plaines de l'est et l’okapi.
Des milices locales prêtes à combattre
Des milices locales, notamment les Simba, se revendiquent Wazalendo, ces groupes qui soutiennent l’armée congolaise. Elles déclarent être prêtes à combattre.
À Kisangani, que certains observateurs considèrent comme une éventuelle prochaine cible de l’AFC/M23, l’armée est en alerte. Depuis cette ville, siège du quartier général de la 3ᵉ zone de défense, l’aviation militaire mène actuellement des opérations. C’est dans ce contexte que le chef d’état-major général des FARDC s’est rendu sur place dimanche 23 mars.
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