Des éléments des troupes de la SADC sont bien arrivés fin décembre. Des soldats sud-africains ont bien atterri le 27 décembre à l’aéroport de Goma, d'autres devaient les rejoindre. Mais ces troupes ne sont pas pour autant déployées sur le terrain où de violents combats opposent toujours, dans le territoire de Masisi, les rebelles du M23 aux troupes pro-gouvernementales.
Deux commandants de la rébellion du M23 ont été tués mardi 16 janvier dans l’est de la RDC, vers Kitshanga, derrière les lignes de front.
Dans la zone, les populations s’impatientent, nous explique Téléphore Vitombeke, représentant de la société civile du Masisi, au micro de notre correspondante à Goma, Coralie Pierret. « La RDC a déjà connu plusieurs forces militaires étrangères sur notre territoire et parmi lesquelles, la force de l’EAC, malheureusement sans aucun résultat en faveur du peuple congolais.
Et donc l'attente de la population congolaise vis-à-vis de la force de la SADC, c’est qu’on puisse voir toute cette force-là se liguer aux côtés des FARDC [Forces armées de la RDC, NDLR], aux côtés des autres forces qui se battent contre l’agression de notre pays.
La population attend l’activation de cette force de la SADC sur les lignes de front pour contraindre l’ennemi, mettre l’ennemi hors d’état de nuire, le bouter hors du territoire congolais. C’est ça l’attente de la population. On ne veut plus voir, en tout cas, une force venir avec un caractère d’observation. Ce serait du tourisme armé. »
Deux commandants de la rébellion du M23 ont été tués mardi 16 janvier dans l’est de la RDC, vers Kitshanga, derrière les lignes de front.
Dans la zone, les populations s’impatientent, nous explique Téléphore Vitombeke, représentant de la société civile du Masisi, au micro de notre correspondante à Goma, Coralie Pierret. « La RDC a déjà connu plusieurs forces militaires étrangères sur notre territoire et parmi lesquelles, la force de l’EAC, malheureusement sans aucun résultat en faveur du peuple congolais.
Et donc l'attente de la population congolaise vis-à-vis de la force de la SADC, c’est qu’on puisse voir toute cette force-là se liguer aux côtés des FARDC [Forces armées de la RDC, NDLR], aux côtés des autres forces qui se battent contre l’agression de notre pays.
La population attend l’activation de cette force de la SADC sur les lignes de front pour contraindre l’ennemi, mettre l’ennemi hors d’état de nuire, le bouter hors du territoire congolais. C’est ça l’attente de la population. On ne veut plus voir, en tout cas, une force venir avec un caractère d’observation. Ce serait du tourisme armé. »
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