C’est autour de 23h que Bienvenu Matumo et Fred Bauma ont quitté les locaux du département de Sécurité intérieure de l’ANR où ils venaient de passer deux nuits en détention.
Tous deux sont des militants de longue date de la Lucha. Fred Bauma aujourd’hui dirige l’institut congolais de recherches Ebuteli ; Bienvenu Matumo, lui, poursuit son doctorat en France et séjournait à Kinshasa pour ses recherches.
Dans les locaux de l’ANR, les deux figures historiques de ce mouvement affirment avoir été interrogés sur une réunion de la société civile à laquelle des opposants avaient été associés en janvier dernier. C’était avant la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle.
En toile de fond, la crainte des autorités d’éventuelles activités subversives dans la capitale.
Plus tôt dans la journée de lundi, leur avocat Jean-Claude Katende, avait été interdit d’accéder dans les locaux de l’ANR pour assister ses clients. Ils n’avaient pas droit à une visite, ni à une assistance judiciaire, selon leur avocat, qui estime que l’interrogatoire a été mené dans l’illégalité.
Des mouvements citoyens ont dénoncé, hier à Kinshasa, « un climat de terreur » et des menaces des services de sécurité visant les militants des mouvements citoyens. Certains vivent en clandestinité, d’autres ont dû quitter le pays ces derniers jours craignant pour leur sécurité.
Tous deux sont des militants de longue date de la Lucha. Fred Bauma aujourd’hui dirige l’institut congolais de recherches Ebuteli ; Bienvenu Matumo, lui, poursuit son doctorat en France et séjournait à Kinshasa pour ses recherches.
Dans les locaux de l’ANR, les deux figures historiques de ce mouvement affirment avoir été interrogés sur une réunion de la société civile à laquelle des opposants avaient été associés en janvier dernier. C’était avant la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle.
En toile de fond, la crainte des autorités d’éventuelles activités subversives dans la capitale.
Plus tôt dans la journée de lundi, leur avocat Jean-Claude Katende, avait été interdit d’accéder dans les locaux de l’ANR pour assister ses clients. Ils n’avaient pas droit à une visite, ni à une assistance judiciaire, selon leur avocat, qui estime que l’interrogatoire a été mené dans l’illégalité.
Des mouvements citoyens ont dénoncé, hier à Kinshasa, « un climat de terreur » et des menaces des services de sécurité visant les militants des mouvements citoyens. Certains vivent en clandestinité, d’autres ont dû quitter le pays ces derniers jours craignant pour leur sécurité.
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